Sur les traces de l'Ours Russe

Publié le 20 août 2008 par Kelen333


Ce qui vient de se passer en Ossétie du Sud, au delà des apparences et du soi disant appel d’un peuple face à un autre, est surtout le reflet d’un pays qui de Union est devenu Solo et qui à du mal à exister. Passons sur les origines de ce conflit qui met aux prises Russie et Géorgie.

Dans la guerre des communiqués et le flou qu’entretient chacun difficile de savoir qui à tort, qui à raison. Tout au plus en envahissant l’Ossétie Du Sud pro Russe, les Géorgiens pros occident ont fait une boulette, voire même plusieurs. La première est d’avoir compté sur la réaction de la communauté européenne, voire de celle de l’Otan, mais la plus grosse est sans conteste celle qui leur à fait croire que leur grand voisin allait rester les bras croisés, pis allait se faire humilier par une toute nouvelle république (indépendance en 1991). La Russie n’est plus et l’armée rouge avec, ce rouleau compresseur qui avant la chute du mur pouvait encore intimider nos âmes occidentales. Elle n’est déjà plus cette mosaïque de peuples voulue par Staline et consorts, encore moins une puissance militaire. Dépouillée, affaiblie, recroquevillée sur elle-même, elle n’est plus que la Russie, enlisée en Tchétchénie, confronté à des conflits ethniques et à des voisins désireux de lui faire payer des décennies d’occupation forcé, gangrenée par la Mafia, la petite dans la rue et la grande au sommet de l’Etat, dirigé par un pantin Medvedev, avec Poutine à la ficelle . Mais le Russe à de l’orgueil, alors pour montrer au monde entier que l’Ours n’est pas mort, il tergiverse, fait durer l’attente, un pas en avant pour deux pas en arrière. Grandeur et décadence, mais la bête blessée à de la ressource, la Géorgie et le reste du monde l’apprends à ses dépens. Clin d’œil dérisoire de l’histoire, Gori d’où les russes ne semblent pas vouloir partir est la ville natale de Staline, mais foutre Dieu, RUSSIE ou est ta grandeur………………