Malgré les opérations coup de poing récurrentes des autorités, l’occupation illégale de l’espace public par les commerçants demeure un problème majeur au Cameroun. Analyse d’un combat urbain sans fin.
Des actions qui se répètent en vain
À Yaoundé, Douala ou ailleurs, les mairies mènent régulièrement des opérations contre les vendeurs à la sauvette envahissant trottoirs et chaussées. Mais à peine chassés, ces derniers reviennent.
Un jeu interminable du chat et de la souris
C’est un jeu du chat et de la souris qui dure depuis des années. Sensibilisation, intervention musclée, construction de marchés dédiés… rien n’y fait. Dès que les autorités ont le dos tourné, les commerçants squattent à nouveau l’espace public.
Des artères vitales congestionnées
Résultat: des axes vitaux comme Mvog-Mbi à Yaoundé ou le Boulevard de la Réunification à Douala sont constamment saturés, rendant la circulation infernale. Malgré les saisies, certains commerçants persistent.
Vers des mesures plus coercitives?
Pour venir à bout de ce phénomène, des stratégies plus musclées et coercitives semblent nécessaires. Car pour l’heure, la lutte contre l’anarchie urbaine au Cameroun relève souvent de la mission impossible.
Il est urgent que les municipalités trouvent la parade pour offrir aux citoyens des villes propres et vivables.