La nuit, tout se transforme, un roman qui nous plonge dans une région africaine où des existants immatériels hantent les esprits et torturent la vie des habitants, surtout la nuit.
Une rumeur court depuis la publication du livre Harry Potter à l'école des sorciers. On raconte que les parents de Harry Potter seraient devenus sorciers après un séjour de dix-huit semaines dans une école de sorcellerie en Afrique. C'est pour vérifier cette rumeur qu'un Européen a parcouru les villages africains, à la recherche de cette fameuse école. Il raconte :
J'ai parcouru l'Afrique du Sénégal au Niger, de la Guinée au Nigeria... Personne n'a jamais entendu parler de cette fameuse école de sorcellerie où les parents Potter auraient été initiés... J'ai été surpris par le peu d'intérêt des Africains pour les aventures de Harry Potter. Ne dit-on pas que la sorcellerie et la magie sont nées en Afrique ? C'est là où les hommes sauraient mieux qu'ailleurs quelles incantations prononcées pour voyager sans leur corps ou voler sur un balai la nuit. Il y aurait même des rites initiatiques pour apprendre à jeter des sorts, à voir au-delà du réel ou à saisir les lois de la métamorphose pour paraître insaisissable ou méconnaissable. Mais je les revois encore stupéfaits ou souriant d'étonnement lorsque je leur racontais l'histoire de Harry Potter jouant avec ses camarades sur des balais volants.
Parmi les nombreux témoignages, celui d'un jeune nommé Bally m'a beaucoup intrigué. Il m'a dit qu'il a toujours aimé lire, mais ne s'est jamais intéressé aux histoires de sorcellerie racontées dans des livres pour distraire. Il raconte:
" Dans mon village, lorsque s'éteignent les lumières du soleil, nous avons tous peur qu'il nous arrive un malheur. Oui, nous avons peur la nuit. Surtout quand la lune est morte et l'obscurité est épaisse sur nos maisons. Nous avons peur parce qu'il nous arrive souvent d'apercevoir des silhouettes monstrueuses, de voir des formes étranges bouger dans le noir, d'entendre des bruits terrifiants venant de l'inconnu. Et nous n'aimons pas sortir quand les ténèbres masquent les aspects, dénaturent les mouvements et brouillent la raison. Un être malfaisant caché dans l'ombre pourrait nous regarder à notre insu, et nous aurions des frissons, nous aurions de la fièvre... " " Dites aux gens de chez vous de venir passer quelques nuits dans un village africain et ils comprendront pourquoi nous ne faisons pas bon accueil aux histoires de sorciers bien-aimés et aux aventures romanesques de vampires séduisants. "
La version papier est disponible en librairie et sur les sites de vente en ligne.