Journapalm 1549

Par Gui10sto
Sa peinture naïve faisait le bonheur des collectionneurs atteints de calvitie que l’on apercevait converser tout en fumant de fins cigarillos verdâtres à deux pas du jardin zoologique, sous les arcades du cloître Saint Joseph. À l’endroit même où dix ans plus tôt, la célèbre artiste peignait une toile représentant le gorille albinos figé par la surprise, debout sur le mur d’enceinte tandis qu’un Boeing s’écrasait sur une tour de cent-cinquante étages à deux blocs de là.