LE TORCHON BRULE ENTRE SARKOZY ET LES FRANÇAIS.
Il est une évidence c'est que nous ne pouvons reprocher à notre président la soudaine crise de l'énergie et des produits alimentaires. Si nous faisons l'impasse sur ces faits, au demeurant avec beaucoup de difficultés, nous ne pouvons rester indifférents sur la politique qu'il mène depuis le début de son mandat.
Ce qui peut sembler positif :
- Réforme des droits de succession,
- Aménagement du droit du travail,
Après je ne vois plus rien.
Ce qui peut sembler négatif :
- Le paquet fiscal,
- La réforme de l'audio-visuel,
- La mise à mal de la Sécurité Sociale qui va conduire à une privatisation,
- La réforme des retraites qui va tendre à terme au même résultat,
- Sa prise de position atlantiste,
- Son engagement en Afghanistan,
- Toutes ces taxes nouvelles pour financer ses pseudo-réformes,
- La loi DAVSI,
- Sa persévérance à supprimer et laminer toutes les forces d'opposition,
- Une politique à contre courant,
- Ses négations de la situation réelle de la France,
- La politique de l'immigration et de reconduite,
- Politique de l'autruche.
Sur l'homme :
- Son divorce et son mariage beaucoup trop médiatisé,
- Son instabilité,
- Ses mensonges,
- Ses énervements,
- Son arrogance,
- Son manque de réserve,
- Ses changements permanents de personnalité,
- Ses retournements nombreux de son positionnement sur des sujets politiques,
- L'image qu'il donne de la France à l'étranger,
Je pense que notre président n'a pas su convaincre la France et que la rentrée risque d'être difficile. Il fallait un plan concret, une ligne directive, un but à atteindre. Il y a loin de la coupe aux lèvres.
A l'heure actuelle les Français ont vraiment le sentiment qu'ils ne font que payer les réformes entreprises par le biais de toutes ces nouvelles taxes quasiment devenues quotidiennes.
Le prochain sondage marquera certainement cette évidence par une baisse significative des personnes favorables à Sarkozy.
L'impression que nous naviguons à vue est très largement partagée et reste un frein pour la relance. Car pour relancer un pays il faut une adhésion pleine et entière des citoyens ce qui est loin d'être le cas. Il faut en effet choisir entre diviser pour régner ou fédérer pour avancer.
Si le moral des Français est en berne, si l'économie est malade, si les industriels sont inquiets c'est que le pays commence à se poser les bonnes questions et qu'il prend acte des responsabilités de ses dirigeants, tout en regrettant, pour certain de les avoir soutenu.
Enfin c'est juste mon avis.