Les palestiniens souffrent d’enfermement à en mourir. Les Israéliens d’encerclement à en mourir.
Si nous examinons notre émotion face aux massacres des deux camps, nous nous apercevons qu’elle évoque notre propre peur de mourir. Ce qui permet la compassion.
Poussons le bouchon plus loin si nous admettons que ces deux peuples ont autant le droit de vivre et qu’ils s’entretuent pour survivre.
Dans les deux camps, ils ont oublié le sacré de la vie humaine. Et comble de la déraison, parfois et souvent, ils tuent au nom de Dieu.
Dieu n’est pas Dieu s’il n’est pas universel, s’il n’est pas amour.
Tuer est une profanation de Dieu, une ignorance de la nature divine de l’homme. Seulement la miséricorde pour leur lutte de survie permet de les comprendre (ce qui ne veut pas dire justifier).
« TU NE TUERAS POINT »
Ce commandement universel est au futur. L’humanité n’est pas encore prête.
Cette proposition nous invite au présent à remplacer nos réactions de haine, par des pensées de miséricorde. Et même, dans le quotidien, être fâché contre quelqu’un, contre soi-même, réclame un acte de tendresse, un acte anti-guerre. Le futur commence maintenant.
Christian Rœsch (revue Reflets)
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