QUAND LES GPS n'existaient pas encore.

Par Elisabeth Leroy

Dans les années 60, quand nous partions de notre petite ville du nord de la France pour la Bretagne, où notre logement de vacances nous attendait, mon père préparait son itinéraire sur un bout de papier.

Il consultait la carte et indiquait sur ce papier le nom des villes à traverser, les unes après les autres.

C'est ainsi que nous traversions la Somme, l'Oise, l'Eure, l'Orne, la Mayenne, l'Ile et Vilaine pour arriver dans le Morbihan.

La 1ère année de nos vacances en Bretagne, en 1961, mon frère guidait mon père pendant le voyage en tenant la liste des villes à traverser sur ses genoux.

La 2ème année, en 1963, mon frère faisait encore le co-pilote.

Quand mon frère ne venait pas en vacances avec nous, je le remplaçais auprès de mon père qui me confiait sa liste de villes.

Nous quittions le nord de la France, tôt le matin, c'est à dire vers 3 h 30. Nous avions environ 700 kms à faire sur des petites, moyennes et grandes routes car il n'y avait pas d'autoroute. Il fallait arriver chez les propriétaires de la location avant le repas du soir. Ils nous attendaient pour nous confier les clés et donner quelques instructions. Il fallait prendre de l'avance au cas où nous serions retardés sur la route par quelque événement imprévu. Nous roulions à une moyenne de 60-65 km/h.

Je me souviens du nom des villes et villages : Nesle, Roye, Montdidier, Breteuil, Gournay en Bray, Les Andelys, Louviers, Conches en Ouche, l'Aigle, Sées, La Ferté Macé, Bagnoles de l'Orne, Ernée, Vitré, Janzé, Bain de Bretagne, Redon, Questemberg, Vannes, Auray et Crac'h.

Quand nous passions à Louviers, nous chantions  : "Sur la route de Louviers, il y'avait un cantonnier, qui cassait des tas d'cailloux, qui cassait des tas d'cailloux, sur la route de Louviers".

Dans les années 60, quand nous partions de notre petite ville du nord de la France pour la Bretagne, où notre logement de vacances nous attendait, mon père préparait son itinéraire sur un bout de papier.

Il consultait la carte et indiquait sur ce papier le nom des villes à traverser, les unes après les autres.

C'est ainsi que nous traversions la Somme, l'Oise, l'Eure, l'Orne, la Mayenne, l'Ile et Vilaine pour arriver dans le Morbihan.

La 1ère année de nos vacances en Bretagne, en 1961, mon frère guidait mon père pendant le voyage en tenant la liste des villes à traverser sur ses genoux.

La 2ème année, en 1963, mon frère faisait encore le co-pilote.

Quand mon frère ne venait pas en vacances avec nous, je le remplaçais auprès de mon père qui me confiait sa liste de villes.

Nous quittions le nord de la France, tôt le matin, c'est à dire vers 3 h 30. Nous avions environ 700 kms à faire sur des petites, moyennes et grandes routes car il n'y avait pas d'autoroute. Il fallait arriver chez les propriétaires de la location avant le repas du soir. Ils nous attendaient pour nous confier les clés et donner quelques instructions. Il fallait prendre de l'avance au cas où nous serions retardés sur la route par quelque événement imprévu. Nous roulions à une moyenne de 60-65 km/h.

Je me souviens du nom des villes et villages : Nesle, Roye, Montdidier, Breteuil, Gournay en Bray, Les Andelys, Louviers, Conches en Ouche, l'Aigle, Sées, La Ferté Macé, Bagnoles de l'Orne, Ernée, Vitré, Janzé, Bain de Bretagne, Redon, Questemberg, Vannes, Auray et Crac'h.

Quand nous passions à Louviers, nous chantions  : "Sur la route de Louviers, il y'avait un cantonnier, qui cassait des tas d'cailloux, qui cassait des tas d'cailloux, sur la route de Louviers".