Un candidat à la présidentielle, brillant intellectuel bardé de diplôme, ni de droite ni de gauche, mais ultra libéral chérissant la finance, pléonasme, nous cache des choses.
Une journaliste politique lui découvre un passé trouble et des amis n'ayant pas du tout la même idéologie. Tout cela est fort étrange dit la journaliste fine mouche à son caméraman préféré.
Au fur et à mesure de ses investigations, la reporter très curieuse et son fidèle caméraman vont découvrir le drôle de double jeu que mène le charismatique candidat.
Mais que ce passe-t-il? Albert Dupontel, qui avait la carte auprès de la presse éclairée, reçoit une volée de bois vert venant des critique qui autrefois l'adoraient.
" Protégez moi de mes amis, de mes ennemis je m'en charge" pourrait s'écrier le réalisateur, comme le fit un roi de macédoine du troisième siècle avant J.C.
Que peut-on reprocher à cette comédie politique, à cette farce grinçante et bien trousser ? Une vision désespérante du monde politique et des médias ? D'accord, mais ce sont eux qui ont commencé semble nous rétorquer Albert Dupontel.
Alors posons nous et calmement expliquons simplement que " Second tour" est une comédie politique faussement désespérée avec un sous texte humanisme désarmant qui fait du bien.
Dupontel, cinéphile averti, dose un savant mélange entre le thriller paranoïaque à l'américaine, et " Bienvenue Mister Chance", la fable politique de Al Hashby, le tout soupoudré de tragédie grecque et mené tambour battant par un vrai couple de comédie.
Cécile de France et Nicolas Marié dévoilent un potentiel comique étonnants et ils sont pour beaucoup dans la réussite du film.
Alors tout simplement, pour une fois, n'écoutez pas les grincheux et prenez le risque d'aller voir par vous même si le dernier Dupontel vaut vraiment le coup.
On a vu le film en avant-première du film "Second Tour" en présence en fin de séance d'Albert Dupontel pour une rencontre énergique et réjouissante à l'image de son film.
Le film est sorti en salles le mercredi octobre dernier