Le Président de la République a signé ce 30 octobre 2023 le décret portant création d’un Comité de coordination des politiques de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Explications.
Ce Comité, placé sous l’autorité du Ministère des Finances, a pour mission principale d’élaborer et coordonner les politiques nationales dans ce domaine stratégique. Il devra aussi assister les acteurs publics et privés et sensibiliser la population sur ces enjeux.
Une création qui s’inscrit dans un processus régional
La création de cette instance fait suite aux réglementations adoptées en 2016 au niveau de la CEMAC pour renforcer la lutte contre ces fléaux. Le Cameroun se met ainsi en conformité avec les orientations communautaires.
Des menaces à contenir
Le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération d’armes de destruction massive représentent des menaces grandissantes à l’échelle mondiale. Le Cameroun n’est pas épargné par ces risques selon les experts.
Des missions multiples
Les attributions du Comité sont nombreuses. Il devra entre autres proposer des mesures législatives et réglementaires, assurer la coordination entre administrations, préparer les rapports internationaux ou encore conduire l’évaluation nationale des risques.
Une composition élargie
Le Comité, présidé par le Ministre des Finances, réunira les principaux départements ministériels ainsi que des agences comme l’ANIF. Les ordres professionnels et associations du secteur financier seront également représentés.
Un enjeu de souveraineté
Comme le rappelle 237online.com, la lutte contre ces trafics illicites est indispensable à la souveraineté des États. Ce Comité doit donc permettre au Cameroun d’être mieux armé pour protéger son économie et sa sécurité.
Un appui attendu des partenaires
Le décret prévoit que le Comité pourra bénéficier de l’appui technique et financier des partenaires internationaux du Cameroun. L’enjeu dépasse en effet les frontières.