Pour sa trente-cinquième édition, le tournoi de Midland dévoile un plateau très dense composé de joueuses qui se sont déjà mises en évidence sur le circuit WTA. Pas si étonnant pour une épreuve qui a toujours joui d'une bonne réputation depuis sa première édition disputée en 1989. D'ailleurs, le palmarès en témoigne. Chanda Rubin, Anna Kournikova et Li Na font partie de celles qui ont remporté le tournoi. Jill Craybas, Laura Granville, Lucie Hradecka, Tatjana Maria, Madison Brengle et Cathy McNally s'y sont même imposées deux fois. Les américaines ont souvent brillé à Midland. Depuis cinq ans, elles ont toujours gagné ici et l'histoire pourrait bien se répéter cette année quand on voit le contingent représentant la bannière étoilée.Tête de série numéro une, Emma Navarro, une des nombreuses américaines présentes, arrive avec une étiquette de favorite. Victorieuse de trois titres sur le circuit ITF cette année à Naples (en Floride), Charleston et Charlottesville, demi-finaliste à San Diego (WTA 500) où elle battait notamment Jasmine Paolini et Maria Sakkari, elle possède les atouts pour faire une percée dans le tableau, dans l'attente d'un éventuel quart de finales contre sa compatriote Emina Bektas (tête de série n°7), elle aussi en forme. Kayla Day (n°6) ou plus certainement Taylor Townsend (n°4) pourraient ensuite se dresser sur sa route avant la finale. Townsend vit une saison euphorique. Lauréate de deux titres ITF cette année sur le sol américain et victorieuse de Beatriz Haddad Maia à l'US Open où elle a atteint le troisième tour, elle pourrait très bien mettre tout le monde d'accord à Midland même si elle devra se méfier de la chypriote Raluca Serban pour son entrée dans la compétition. Dans cette partie haute du tableau, on ne manquera pas d'observer attentivement les américaines de la jeune génération comme Elvina Kalieva (deux tournois ITF gagnés cette année), Katrina Scott et McCartney Kessler qui a enregistré ce mois-ci son premier titre ITF au tournoi W60 de Rome, dans l'état de Géorgie, où elle y a battu entre autres Taylor Townsend.L'école américaine, encore, figure bien dans la seconde moitié de tableau avec, là aussi, des prétendantes au titre au rang desquelles Alycia Parks (n°3), très bonne joueuse d'indoor mais, qui peine à confirmer depuis sa remarquable fin d'année 2022, Katie Volynets (n°8), brillante à l'Open d'Australie où elle parvint à passer deux tours en étant issue des qualifications et encore très en vue récemment au tournoi W80 de Macon, Géorgie, où elle se hissa dans le dernier carré, Peyton Stearns (n°2), clairement une des révélations de l'année après son run à l'US Open où elle traça sa route jusqu'en huitièmes de finales, et enfin celle qui peut faire un gros ménage dans le tableau, Ashlyn Krueger (n°5), lauréate le mois dernier de son premier tournoi WTA à Osaka (WTA 250), sans perdre un set. Avec une telle escouade, on serait surpris qu'une américaine ne reparte pas de Midland avec le titre en poche cette année.Cependant, le tennis féminin étant ce qu'il est, c'est-à-dire imprévisible et surprenant, d'autres joueuses pourraient bien avoir leur mot à dire. À l'expérience, par exemple, la croate Jana Fett, gagnante de sept titres ITF, les canadiennes Rebecca Marino et Katherine Sebov (qui vient de s'imposer au W60 de Saguenay), la britannique Heather Watson ou la russe Anna Kalinskaya (qui vont s'affronter au premier tour), pourraient bien renverser les tables. On n'oubliera pas également de garder un œil attentif sur la talentueuse colombienne Emiliana Arango, récente quart de finaliste à Guadalajara (WTA 1000) et à l'Open de Transylvanie (WTA 250), et dont le choc contre Peyton Stearns au premier tour sera l'une des affiches à ne pas manquer. Avec un tel plateau, Midland conserve son statut de tournoi attractif malgré sa modeste dotation de 115 000 dollars et nous réserve sans doute cette année un spectacle à la hauteur de l'événement.
Pour sa trente-cinquième édition, le tournoi de Midland dévoile un plateau très dense composé de joueuses qui se sont déjà mises en évidence sur le circuit WTA. Pas si étonnant pour une épreuve qui a toujours joui d'une bonne réputation depuis sa première édition disputée en 1989. D'ailleurs, le palmarès en témoigne. Chanda Rubin, Anna Kournikova et Li Na font partie de celles qui ont remporté le tournoi. Jill Craybas, Laura Granville, Lucie Hradecka, Tatjana Maria, Madison Brengle et Cathy McNally s'y sont même imposées deux fois. Les américaines ont souvent brillé à Midland. Depuis cinq ans, elles ont toujours gagné ici et l'histoire pourrait bien se répéter cette année quand on voit le contingent représentant la bannière étoilée.Tête de série numéro une, Emma Navarro, une des nombreuses américaines présentes, arrive avec une étiquette de favorite. Victorieuse de trois titres sur le circuit ITF cette année à Naples (en Floride), Charleston et Charlottesville, demi-finaliste à San Diego (WTA 500) où elle battait notamment Jasmine Paolini et Maria Sakkari, elle possède les atouts pour faire une percée dans le tableau, dans l'attente d'un éventuel quart de finales contre sa compatriote Emina Bektas (tête de série n°7), elle aussi en forme. Kayla Day (n°6) ou plus certainement Taylor Townsend (n°4) pourraient ensuite se dresser sur sa route avant la finale. Townsend vit une saison euphorique. Lauréate de deux titres ITF cette année sur le sol américain et victorieuse de Beatriz Haddad Maia à l'US Open où elle a atteint le troisième tour, elle pourrait très bien mettre tout le monde d'accord à Midland même si elle devra se méfier de la chypriote Raluca Serban pour son entrée dans la compétition. Dans cette partie haute du tableau, on ne manquera pas d'observer attentivement les américaines de la jeune génération comme Elvina Kalieva (deux tournois ITF gagnés cette année), Katrina Scott et McCartney Kessler qui a enregistré ce mois-ci son premier titre ITF au tournoi W60 de Rome, dans l'état de Géorgie, où elle y a battu entre autres Taylor Townsend.L'école américaine, encore, figure bien dans la seconde moitié de tableau avec, là aussi, des prétendantes au titre au rang desquelles Alycia Parks (n°3), très bonne joueuse d'indoor mais, qui peine à confirmer depuis sa remarquable fin d'année 2022, Katie Volynets (n°8), brillante à l'Open d'Australie où elle parvint à passer deux tours en étant issue des qualifications et encore très en vue récemment au tournoi W80 de Macon, Géorgie, où elle se hissa dans le dernier carré, Peyton Stearns (n°2), clairement une des révélations de l'année après son run à l'US Open où elle traça sa route jusqu'en huitièmes de finales, et enfin celle qui peut faire un gros ménage dans le tableau, Ashlyn Krueger (n°5), lauréate le mois dernier de son premier tournoi WTA à Osaka (WTA 250), sans perdre un set. Avec une telle escouade, on serait surpris qu'une américaine ne reparte pas de Midland avec le titre en poche cette année.Cependant, le tennis féminin étant ce qu'il est, c'est-à-dire imprévisible et surprenant, d'autres joueuses pourraient bien avoir leur mot à dire. À l'expérience, par exemple, la croate Jana Fett, gagnante de sept titres ITF, les canadiennes Rebecca Marino et Katherine Sebov (qui vient de s'imposer au W60 de Saguenay), la britannique Heather Watson ou la russe Anna Kalinskaya (qui vont s'affronter au premier tour), pourraient bien renverser les tables. On n'oubliera pas également de garder un œil attentif sur la talentueuse colombienne Emiliana Arango, récente quart de finaliste à Guadalajara (WTA 1000) et à l'Open de Transylvanie (WTA 250), et dont le choc contre Peyton Stearns au premier tour sera l'une des affiches à ne pas manquer. Avec un tel plateau, Midland conserve son statut de tournoi attractif malgré sa modeste dotation de 115 000 dollars et nous réserve sans doute cette année un spectacle à la hauteur de l'événement.