On sait que le meilleur moyen de peser sur la consommation de cigarettes et, d’une manière générale sur les produits à base de tabac, est d’en majorer les prix, ce que les buralistes ont bien compris en réclamant un moratoire et des mesures de compensation, après chaque hausse décidée par les pouvoirs publics.
Cette semaine, ce sont les prix du tabac à rouler, qui a de plus en plus la faveur des jeunes, obligés de se détourner des cigarettes devenue trop chères pour leur budget et celui des cigarillos, qui ont fait l’objet d’un arrêté ministériel, fixant des prix en hausse entre 7 et 10% selon les produits et les marques, le ministre du Budget mettant en avant la question de santé publique.
Cependant, le prix de certains tabacs à narguilés et de quelques gros cigares, probablement parce qu’ils pèsent peu dans la masse de la consommation, ont baissé dans les mêmes proportions.