Dans mon enfance, années 50 et 60, ma mère se servait de temps en temps chez l'épicier ambulant qui passait à date fixe dans les rues de ma ville de naissance. Elle connaissait bien Monsieur V., elle prenait le temps de bavarder un peu avec lui de choses et d'autres, elle avait confiance.
En plus de cet épicier, un brasseur venait livrer les boissons dont nous avions besoin : eau, bière, vin, jus de fruits.
Pendant les mois de juillet et août, un vendeur de glaces passait avec sa camionnette. J'entends encore la petite musique qu'il diffusait par haut-parleur pour annoncer sa venue.
Jusqu'en 2011, année où mon père est décédé et ma mère partie en EHPAD, elle se servait à la boulangerie itinérante.
Dans les années 70, je suis partie vivre à Lille et je n'ai pas connu de commerces ambulants, nous travaillions, mon mari et moi et n'étions pas chez nous de la journée. Je ne sais s'ils existaient dans cette grande ville.
Dans les années 80, habitant un petit village du sud, les commerçants ambulants étaient annoncés par haut-parleur du haut du village : soit le vendeur de vêtements, soit le poissonnier qui s'installait le vendredi sur la place de l'église, soit le camion d'outils et de matériel pour bricoler et jardiner, soit l'épicier. Ils sont passés jusqu'à la fin des années 90, soit jusqu'à leur retraite. Ensuite, nous n'avons plus eu la visite d'autres commerçants, personne pour prendre la suite, pour les remplacer, cela n'intéressait pas les jeunes générations.
Dans mon enfance, années 50 et 60, ma mère se servait de temps en temps chez l'épicier ambulant qui passait à date fixe dans les rues de ma ville de naissance. Elle connaissait bien Monsieur V., elle prenait le temps de bavarder un peu avec lui de choses et d'autres, elle avait confiance.
En plus de cet épicier, un brasseur venait livrer les boissons dont nous avions besoin : eau, bière, vin, jus de fruits.
Pendant les mois de juillet et août, un vendeur de glaces passait avec sa camionnette. J'entends encore la petite musique qu'il diffusait par haut-parleur pour annoncer sa venue.
Jusqu'en 2011, année où mon père est décédé et ma mère partie en EHPAD, elle se servait à la boulangerie itinérante.
Dans les années 70, je suis partie vivre à Lille et je n'ai pas connu de commerces ambulants, nous travaillions, mon mari et moi et n'étions pas chez nous de la journée. Je ne sais s'ils existaient dans cette grande ville.
Dans les années 80, habitant un petit village du sud, les commerçants ambulants étaient annoncés par haut-parleur du haut du village : soit le vendeur de vêtements, soit le poissonnier qui s'installait le vendredi sur la place de l'église, soit le camion d'outils et de matériel pour bricoler et jardiner, soit l'épicier. Ils sont passés jusqu'à la fin des années 90, soit jusqu'à leur retraite. Ensuite, nous n'avons plus eu la visite d'autres commerçants, personne pour prendre la suite, pour les remplacer, cela n'intéressait pas les jeunes générations.