Un soir au Chablis Wine Not

On a quitté le Chablis Wine Not un midi avec un repas « ouvrier » (au sens noble du terme), nous retrouvons avec plaisir cet établissement pour un repas du soir.

Ambiance plus feutrée, mais même esprit de service, de convivialité et de qualité dans l’assiette.

Au menu :

Entrecôte Simmentale maturée, pommes grenailles, petits légumes et sauce réduite (bœuf et vin rouge) : cuisson parfaite de la viande, richesse et goût de la maturation (c’est riche), crousti-moelleux des pommes grenaille et une tuerie de sauce

Crème au riz, caramel, confiture de fruits rouges : chaque élément peut se déguster seul, ou en mélange. C’est très bon seul, une association de dingue en mélange. Top slurp

Dessert au chocolat dont j’ai oublié les ingrédients (et que je n’ai pas mangé) : semble-t-il c’était également très bon

Pour accompagner ce repas, nous avons bu une bouteille de Volnay 2017, domaine Nicolas Rossignol : robe dense et sombre, profonde. A l’ouverture et pour lui-même, un nez sur les fruits noirs, concentré, épicé. Des notes végétales type cynorrhodon. Bouche corpulente, plutôt extraite. Tannins anguleux de belle facture, une touche herbacée fraîche. Belle acidité de structure, pour une finale serrée (serait-ce l’empreinte encore présente d’une vendange non éraflée ?). Avec l’aération, et en compagnie de la viande maturée, le vin perd son côté un peu terrien anguleux pour reprendre du volume et du vélouté. Les épices et le côté végétal s’estompent nettement, pour laisser place à un pinot de belle constitution, bâti sur un registre « viril ». Pas forcément le type de vin que je recherche (et que j’achèterai) mais force est de constater qu’il a fait le job face à la viande. Excellent.

Fin de soirée calme, autour d’une chartreuse pour le fils, d’un Yamazaki 12 ans pour le père … avant une discussion sur Chablis, les crus, les tarifs … et les plaisirs de la vie avec Fabien.

Une belle soirée comme on en aimerait plus souvent. Pour la prochaine, le programme est déjà établi : quelques tapas pour débuter et servir d’alibi à ouvrir un grand Chablis, puis une côté de bœuf à la cuisson maîtrisée pour 3 / 4 personnes (2 sont déjà prévues). L’application du PDCA à la vie courante fait encore loi !

On recherche aujourd’hui deux volontaires pour cette soirée (cherchez l’intrus : côte de bœuf, viande maturée, plaisir, cuisson de 45 minutes par face).

Bruno