L’arrestation du président de la Fédération tunisienne pour corruption renforce la pression sur Samuel Eto’o. Le boss du foot camerounais, visé par de multiples enquêtes, pourrait connaître le même sort que son homologue tunisien.
Un séisme en Tunisie
Le foot tunisien a été secoué ce jeudi par l’interpellation de Wadie Jary, le président de la Fédération (FTF). Il est soupçonné de corruption financière dans l’attribution suspecte d’un contrat.
Cette arrestation retentissante prouve la volonté des autorités tunisiennes de faire le ménage dans le milieu du football, gangréné par les malversations.
Eto’o encore plus menacé
Au Cameroun, cette affaire fait office d’électrochoc. Le président de la Fécafoot Samuel Eto’o est visé par de multiples enquêtes pour fraude, détournement de fonds publics et blanchiment d’argent.
Les charges qui pèsent sur Eto’o semblent aussi lourdes, voire plus graves, que celles reprochées au Tunisien Jary. Son arrestation apparaît donc comme une hypothèse de plus en plus crédible.
Vers le départ d’Eto’o ?
Sommé de s’expliquer par la FIFA, lésé par ses sponsors, Eto’o apparaît de plus en plus fragilisé. À l’image de son homologue tunisien, il pourrait être évincé de la présidence de la Fécafoot prochainement.
L’ancien attaquant des Lions Indomptables résistera-t-il longtemps encore à la pression ? Une chose est sûre : les ennuis ne font que commencer pour « Sammy ».