Bonjour les Nautes!
Aujourd’hui, on va parler film d’action ne prenant rien au sérieux: ni le scénario, ni le réalisme, ni ses acteurs, ni les spectateurs. Et pourtant, faut bien avouer, on passe toujours un bon moment devant cette franchise.
Alors, switchez vos cerveaux en mode avion, on parle Expendables 4, stylisé Expend4bles, le tout, sans spoiler…quoique, y a pas grand-chose à spoiler dans le machin. XD
Synopsis
Les Expendables sont en déroute. Seuls quatre vieux de la vieille sont toujours dans l’équipe, et après une mission ratée, Christmas se voit mis à pied. Pourtant, il va tout faire pour sauver les miches de son équipe, aux prises avec un terroriste du nom de Rahmat…
Jason à la rescousse
Bon, mettons tout de suite les choses à plat, déposons nos gros calibres, cigares et autres verres de gnôles sur la table: Expendables n’a jamais été une franchise connue pour la qualité de son scénario. Ni pour la qualité d’acting de son cast. Ni pour le réalisme de ses cascades.
Alors, pourquoi y revenir encore et encore? Parce que, de temps en temps, regarder un film qui ne demande aucune réflexion, ça fait du bien aussi. Et on peut dire que ce quatrième opus n’offre aucune possibilité de réfléchir. XD
Sylvester Stallone ayant annoncé après le 3 vouloir se retirer de la franchise, ou tout du moins être en arrière-plan pour éviter d’abimer encore plus son corps, c’est donc sans surprise Jason Statham qui est mis en avant-plan, pour le plus grand plaisir de ses fans, dont je suis, et de ses groupies, dont ma maman est.
Et…….ben…….voilà. C’est tout ce qu’il y a de positif dans l’affaire.
Parce qu’on ne retrouve pas vraiment l’atmosphère des précédents, non seulement parce que l’équipe est sacrément dépouillée de ses tauliers, mais aussi parce que, en toute honnêteté, Jason aurait été tout seul que ça aurait été pareil. Quand je vous dis qu’aucun personnage n’est utile, c’est un putain d’euphémisme.
Alors okay, on est content quand ça bastonne, y a des bons moments et de bonnes blagues de temps en temps. Certains acteurs se marrent visiblement, MAIS. C’était sans doute l’opus de trop.
Je retourne donc voir JCVD retourner des high kicks à Liam Hemsworth et écouter Dolph Lundgren parler physique nucléaire. Bye!
Why is Megan Fox?
Que se passe-t-il donc côté casting? Voyons voir l’étendue des dégâts…
Outre Jason Statham (The Transporter) donc, who can do no wrong
Ils ont pour nouveaux copains de jeu Jacop Scipio (Bad Boys for Life), dont le personnage m’a fait bien marrer (et normal quand on sait qui il est); et, un peu plus what the fuck, 50-cent. Oui, le rappeur. Je sais, moi non plus j’ai pas compris. XD
Cette joyeuse équipe de bras cassés et inutiles (sauf un, donc) ont pour boss, cette fois, le grand Andy Garcia (Ocean’s Eleven), qui s’est visiblement bien marré. XD
Et puis, aussi, les très bons stuntsmen que sont Tony Jaa (Triple Threat) et Iko Uwais (Wu Assassins).
MAIS. Le gros MAIS en majuscules et tout de ce film, c’est sans aucun doute Megan Fox (Transformers).
Alors, autant j’essaie de rester objective même si je ne l’ai jamais aimée, autant ici, aucun doute à se faire là-dessus: son personnage ne sert littéralement qu’à montrer son cul. A. Rien. D’autre.
J’ai envie de gerber.
En résumé, Expend4bles est la preuve qu’on devrait s’arrêter à 3, parfois, mais merci Jason de toujours bastonner avec le même entrain, ça détend.
Notes
Bigregirl: 3/10
Rotten Tomatoes: 1,4/10
Allôciné: 3,6/10
Note moyenne: 2,6/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Expend4bles
Réalisateur: Scott Vaughn
Scénaristes: Kurt Wimmer, Tad Daggerhart, Max Adams
Producteurs: Kevin King Templeton, Les Weldon, Yariv Lerner, Jason Statham
Société de distribution: Lionsgate
Musique: Guillaume Roussel
Durée: 103 minutes
Rating: R (interdit aux moins de 16 ans)
Langue originale: Anglais