Des enseignants vacataires de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l’Université de Douala dénoncent des irrégularités dans le paiement de leurs indemnités. Ils accusent le directeur Jacques Etamè de favoritisme envers certains proches.
Des cours dispensés mais pas payés
Selon les témoignages recueillis, les cours du second semestre 2022/2023 ont été normalement assurés par les enseignants vacataires de l’IUT de Douala. Les résultats ont été proclamés et les effets produits.
Pourtant, à ce jour, ces intervenants ponctuels n’ont toujours pas perçu leurs indemnités pour les heures de cours effectuées. Une situation jugée scandaleuse.
Concours d’entrée : des corrections impayées
Autre motif de frustration, le non paiement des corrections des épreuves des deux concours d’entrée à l’IUT qui se sont tenus en septembre-octobre 2023. Certains enseignants ont dû travailler jusqu’à 23h pour terminer dans les temps, sans aucune rétribution financière à la clé.
Favoritisme et clientélisme dénoncés
Mais ce qui indigne le plus les enseignants vacataires, c’est l’existence de traitements de faveur discrétionnaires orchestrés par le directeur Jacques Etamè.
Certains proches, chefs de département ou membres de l’administration auraient déjà perçu leurs indemnités. De quoi attiser le sentiment d’injustice au sein du corps enseignant.
Vers un ras-le-bol généralisé ?
Ces pratiques douteuses risquent de provoquer un véritable ras-le-bol au sein de l’IUT de Douala. La grogne monte chez les enseignants vacataires, qui dénoncent un deux poids deux mesures inacceptable.
Une mobilisation s’organise pour exiger plus de transparence et d’équité dans la gestion de l’institut. Ce climat délétère nuit à la bonne marche de l’établissement et à ses performances académiques.