Dans un communiqué publié le 24 octobre, l’Association des Régisseurs en Publicité du Cameroun (ARPC) se félicite de la décision du ministère de la Communication d’interdire la collecte illégale de « redevances publicitaires » par certaines collectivités territoriales.
Des « accréditations » illégales de régies publicitaires
Dans une mise au point récente, le ministre de la Communication et président du Conseil National de la Publicité (CNP) a dénoncé certaines pratiques illegales.
Des collectivités territoriales « accréditaient » de force des régies publicitaires pour collecter en leur nom une « redevance publicitaire » auprès des annonceurs. Une pratique déloyale fausant la libre concurrence dans ce secteur.
Une « redevance publicitaire » inconstitutionnelle
Le ministère a également pointé l’absence de base légale pour la création et le recouvrement de cette « redevance publicitaire« . Sa mise en place par des collectivités territoriales est anticonstitutionnelle.
Le président du CNP appelle les annonceurs à dénoncer systématiquement toute demande de paiement émanant de ces régies « accréditées » abusivement.
Une décision saluée par les professionnels
Dans son communiqué, l’ARPC salue cette prise de position ferme du ministère de la Communication. Cette décision va dans le sens d’un meilleur encadrement du secteur de la publicité et d’une concurrence plus saine entre les acteurs.
L’ARPC exhorte les régisseurs publicitaires à rejoindre ses rangs pour participer à la concertation à venir entre organisations professionnelles et pouvoirs publics sur ces questions.
Vers plus d’éthique dans la publicité camerounaise
Cette affaire illustre la volonté du ministère d’assainir le milieu de la publicité au Cameroun. Le renforcement des contrôles via des officiers de police judiciaire spécialisés participera aussi à lutter contre certaines dérives constatées sur le terrain.
Une régulation accrue qui va dans le sens d’une publicité plus éthique, au service du développement économique dans le respect des règles de concurrence.