De nombreux médicaments contre le rhume interdits en France sont encore vendus librement au Cameroun. Pourtant, ils peuvent provoquer des accidents cardiovasculaires graves. Le ministère de la Santé doit réagir d’urgence pour protéger les consommateurs camerounais.
Des médicaments sous le feu des critiques
En France, l’Agence du médicament (ANSM) a alerté contre plusieurs traitements vasoconstricteurs vendus sans ordonnance pour soulager les symptômes du rhume. Notamment le Dolirhume, l’Actifed ou l’Humex Rhume.
Ces produits populaires sont accusés de provoquer dans de rares cas des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC) potentiellement mortels. En France, ils pourraient prochainement être retirés du marché.
Une alerte ignorée au Cameroun ?
Pourtant, ces médicaments incriminés sont toujours vendus librement dans les pharmacies camerounaises. Le ministère de la Santé publique, dirigé par le Dr Manaouda Malachie, ne semble pas avoir réagi à l’alerte lancée dans plusieurs pays.
Les Camerounais continuent donc à consommer massivement ces traitements, sans être informés des risques potentiels. Une inquiétante inertie qui pourrait coûter des vies, si le ministère ne prend pas rapidement des mesures.
Une réaction urgente attendue
Associations de consommateurs et professionnels de santé camerounais s’émeuvent de cette situation. Ils interpellent le Dr Malachie pour qu’il suspende d’urgence la commercialisation de ces médicaments et informe la population des dangers encourus.
Le ministère de la Santé publique doit prendre ses responsabilités et protéger les consommateurs camerounais. La santé des citoyens ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de profits commerciaux douteux.