Alors que le championnat bat son plein, les arbitres camerounais sont toujours dans l’attente de leurs primes de match. Une situation intenable qui fragilise la corporation et favorise la corruption.
Des primes impayées depuis des mois
Depuis le début de la saison 2022-2023, les arbitres de football camerounais n’ont perçu aucune prime de match de la part de la Fédération (Fecafoot). Une situation qui perdure depuis plus de 3 journées de la saison précédente.
Face à ces retards récurrents, les hommes en noir sont contraints d’avancer les frais de leur propre poche pour se rendre sur les lieux des rencontres. Au risque de devoir suspendre leur activité.
Une omerta organisée par la Fecafoot ?
Sous la houlette de son président Samuel Eto’o, la Fecafoot semble faire la sourde oreille face à la grogne des arbitres. Ceux qui osent réclamer leur dû sont privés de matchs et de stages de promotion.
L’Association Camerounaise des Arbitres de Football (ACAF), pourtant censée défendre la corporation, observe également un silence complice sur cette crise.
Vers une corruption généralisée ?
Cette précarisation extrême des arbitres camerounais fait planer le risque d’une corruption généralisée. Privés de revenus légitimes, certains pourraient être tentés de monnayer leurs décisions sur le terrain.
Une situation intenable qui exige une réaction urgente des autorités du football camerounais. Le principe d’équité et l’intégrité des compétitions sont en jeu.