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" data-image-meta="{" width="410" data-medium-file="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1945_escrimeuse_avec_masque_petit_format.jpg?w=300" aperture="aperture" />L’escrimeuse avec masque, 1944J’ai visité en avril dernier la grande rétrospective de la sculptrice du 20è siècle Germaine Richier et j’avais envie de vous la présenter car c’était vraiment une magnifique exposition.
Je recopie ici le tout premier panneau, à l’entrée de l’expo, qui constitue une bonne introduction :
Germaine Richier (1902-1959) occupe une place incontournable dans la sculpture du 20è siècle. Formée à la tradition de la statuaire en bronze d’Auguste Rodin et d’Antoine Bourdelle, elle participe aux conquêtes essentielles de la sculpture moderne. En à peine plus de vingt-cinq ans, des années 1930 à sa disparition précoce en 1959, Richier crée un univers profondément original et invente de nouvelles images de l’homme et de la femme, jouant des hybridations avec le monde animal ou végétal.
Sa reconnaissance est précoce et fulgurante : en 1956, Richier est la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d’art moderne. Elle est l’une des rares sculptrices à rencontrer après-guerre un succès international.
Connue essentiellement pour ses dix dernières années, sa sculpture a parfois été réduite à l’image inquiète d’une époque troublée, associée à l’étrangeté surréaliste ou à l’expressionnisme informel. Cette exposition entend reconsidérer globalement cette artiste majeure, pour qui « le but de la sculpture c’est d’abord la joie de celui qui la fait ». Son travail vibrant de la terre, son expérimentation sur les matériaux, la couleur et l’espace disent sa volonté de créer des sculptures vivantes, à même de saisir l’humain dans sa violence et sa fragilité, de révéler sa vie intérieure et les métamorphoses qui le traversent. Aujourd’hui plus que jamais, l’art de Germaine Richier résonne avec notre époque, questionnant notre rapport à la nature et au vivant.
(Source : Musée)
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" data-image-meta="{" width="300" data-medium-file="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1956_l_ombre_de_l_ouragane_petit_format.jpg?w=225" aperture="aperture" />L’Ombre de l’ouragane, 1957smart
" aperture="aperture" />L’Ouragane, 1948-49Cartel à propos de La Mante
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" data-image-meta="{" width="213" data-medium-file="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1946_la_mante_vue_de_profil_petit_format.jpg?w=160" loading="lazy" data-permalink="https://laboucheaoreilles.wordpress.com/2023/10/19/lexposition-germaine-richier-au-centre-pompidou-printemps-2023/smart-85/" data-orig-file="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1946_la_mante_vue_de_profil_petit_format.jpg" alt="" height="400" srcset="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1946_la_mante_vue_de_profil_petit_format.jpg 213w, https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1946_la_mante_vue_de_profil_petit_format.jpg?w=80 80w" class="wp-image-6935" data-large-file="https://laboucheaoreilles.files.wordpress.com/2023/04/expo_germaine_richier_1946_la_mante_vue_de_profil_petit_format.jpg?w=213" aperture="aperture" />La Mante, 1946Deux ans après La Sauterelle, Richier poursuit avec La Mante le thème des femmes-insectes, évoquant la faune sauvage de la garrigue. C’est par le travail d’agrandissement que l’animal est doté d’une stature pleinement humaine. Objet de fascination dans l’imaginaire surréaliste, la créature incarne une féminité sûre d’elle-même et conquérante, dont la cruauté supposée est largement commentée par la critique de l’époque.
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" aperture="aperture" />La Sauterelle, 1954Et enfin, ci-dessous, le groupe de l’Echiquier, qui se trouvait au centre de la dernière salle et qui a pour particularité sa polychromie. Contrairement à celles des autres œuvres, que j’ai prises moi-même, la photo de L’Echiquier provient du site du Centre Pompidou.