Cette dernière me met en joie car elle donne l’occasion de rappeler la nullité totale des projets économiques et sociaux menés par la droite au pouvoir depuis 6 ans et surtout du programme de Nicolas Sarkozy. Il n’arrive qu’à promettre une diminution du chômage au prix d’une précarité grandissante avec un seul résultat au final : un pouvoir d’achat en berne et une incapacité du gouvernement à intervenir. La réunion de quelques ministres autour de François Fillon, lundi, a encore une fois été grotesque. On peut en résumer facilement la conclusion : c’est à l’Europe de se démerder pour relancer l’économie. Mais je m’égare (tout en restant dans le deuxième de mes thèmes favoris, après le temps de travail : ce n’est pas en mettant n’importe quoi sur le dos de l’Europe qu’on fera aimer cette dernière aux Français).
Avec les copains des left_blogs, nous n’avons cesse de rappeler que la situation de la France vis-à-vis de l’emploi par rapport aux autres puissances économiques prouve que la politique actuelle d’allongement du temps de travail est mauvaise. Le nombre d’heures travaillées en France par salarié est supérieur à celui de nos amis étrangers. Favoriser encore plus les heures supplémentaires est une hérésie si on se place d’un point de vue de lutte contre le chômage et la précarité.
Il y a pourtant une évidence mathématique : on n’arrive pas à faire bosser tout le monde, faire bosser chacun plus est forcément contreproductif d’autant que l’augmentation des revenus tirée individuellement est engloutie dans l’inflation ou l’immobilier (ou les gadgets électroniques importés). Des pseudos intellectuels blogosphériques ne cessent de nous trouver des théories diverses pour nous prouver qu’il faut augmenter le temps de travail.
Pourtant, les chiffres sont là…