Le titre de la chronique fait référence à 4 albums que j'ai tant écouté dans ma vie que j'en connais chaque son, chaque nuance, chaque ton, chaque parole, bref cette musique est composante de mon ADN.
Blonde on Blonde de Bob Dylan
The Idiot d'Iggy Pop
Low de David Bowie
The Unforgettable Fire de U2
B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot habibi, voulant dire en langue arabe, Je t'aime.
Musique, je t'aime.
Bill Ham est le gérant, producteur, fabricant d'image du trio musical du Texas, a produit les deux premiers albums du band en 1971 et en 1972 qui n'ont pas mal fait, mais le buzz autour du band reste celui d'un bon band en spectacle. C'est ce feeling qu'on veut recréer sur le 3ème. Bill Ham est toujours le producteur, mais engage Terry Manning comme ingénieur, ce qui sera primordial dans le succès du disqueet du futur du groupe. Il monte volontairement quelques morceaux sans réels espaces de silence entre deux pièces, ce qui étonne d'abord, mais qui plait assez rapidement. L'effet est marqué en on a l'impression de suivre des morceaux en continu, sans interruption à quelques reprises. Ham reste dubitatif mais bientôt, les morceaux ne semblent plus vouloir exister autrement. Manning essaie quelques montages afin de voir lesquels entreraient bien dans un autre et trouve la bonne séquence qui plaira à tous.
En 2011, le Houston Chronicle, journal Texan, un peu de manière partisane pour des héros locaux, placera cet album parmi les 5 meilleurs de tous les temps dans le style, boogie rock. Essentiel.
Le britannique Cole Larkin, auteur de l'Encyclopédie de la Musique Populaire, classera cet album 501ème parmi les 1000 meilleurs de tous les temps, en 2000. Le Magazine Rolling Stones le place 490ème en 2012, parmi les 500 meilleurs.
Pour amateurs de boogie, de rock du Sud, de blues rock, de Texas blues, de hard rock, de rock' roll, de deep black blues. De Johnny Lee Hooker, Muddy Waters, Rolling Stones.
Cet album a 50 ans, cette année.