Avec l’aimable autorisation de Tatton Park et du National Trust.
Une peinture vieille de 200 ans laissée pendant des décennies entreposée à Tatton Park, un domaine historique du Cheshire, au Royaume-Uni, a été identifiée comme l’œuvre de l’éminente pastelliste vénitienne Rosalba Carriera.
L’examen était dirigé par Xavier Salomon, directeur adjoint et conservateur en chef du Collection Frick à New York. Salomon a dit Actualités Artnet qu’il s’était intéressé à la peintre après que le musée ait reçu deux de ses peintures en 2020. Tatton Park était l’un des cinq domaines au Royaume-Uni qu’il a visités lors d’une expédition pour en savoir plus sur Carriera ou, par hasard, découvrir une œuvre véritablement écrite par Carriera, plutôt qu’une copie.
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Selon l’inventaire du National Trust, Tatton Park était propriétaire de l’œuvre, identifiée depuis comme étant l’œuvre de Carriera. Portrait d’une dame tyrolienne, depuis le XVIIIe siècle. Le tableau a probablement été acheté par Tatton Park par Samuel Hill, qui a légué sa succession à son neveu Samuel Egerton, seigneur de Tatton Park, en 1758. Maurice Egerton, le quatrième et dernier Lord Egerton de Tatton, a laissé son travail au National Trust lorsque il mourut sans héritier en 1958.
“La photo se trouve dans notre magasin d’images depuis le milieu des années 1980 et on pensait qu’il s’agissait d’une copie d’une œuvre de Carriera plutôt que d’elle”, a déclaré Carolyn Latham, responsable du manoir et des collections du domaine, dans une interview accordée au service de presse. Zenger.
La fortune était du côté de Frick : lorsque le restaurateur Richard Hawkes a décadré le tableau pour Salomon, le retirant de son support, une délicate carte de prière de Santini a été découverte cachée à l’intérieur.
“Quand Rosalba préparait son travail pour l’exportation, elle cachait une prière Santini [card] niché à l’arrière des cadres, pour obtenir la bénédiction d’un passage sûr », a déclaré Vicky Rowbotham, responsable des collections successorales, à la BBC. « Au fil du temps, ces fragiles morceaux de papier se perdaient souvent ou se séparaient de ses œuvres. La découverte d’un exemplaire encore in situ à Tatton a été une véritable trouvaille.
Salomon a examiné quelque 200 œuvres de Rosalba mais a déclaré que seule une sur dix contenait une carte, ce qui rend chaque découverte « extrêmement excitante ».
“Cela signifie simplement qu’elle est probablement la dernière personne à l’avoir touché, à l’avoir mis là”, a-t-il déclaré.
Après une longue conservation, le portrait réattribué a été exposé au musée, où il restera jusqu’au 29 octobre.
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