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“Marvel’s Spider-Man 2” offre une histoire familière et un gameplay impeccable

Publié le 16 octobre 2023 par Mycamer
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Le défi de l’adaptation d’histoires populaires de super-héros est que vous risquez de rechaper un territoire familier. Insomniac Games a résolu ce problème en 2018 “Spider-Man de Marvel” en introduisant un Peter Parker à mi-carrière et en remixant d’anciens personnages avec de nouvelles motivations et arcs narratifs.

Il est devenu un succès retentissant sur PlayStation, et la représentation de Spider-Man par le studio est souvent citée par certains fans et critiques comme étant encore meilleure que celle d’Hollywood, y compris le Les classiques de Sam Raimi du début. Insomniac Games a contribué au lancement de la PlayStation 5 en 2020 avec un Chapitre Miles Morales qui a étoffé son parcours et ses relations.

Désormais, avec « Marvel’s Spider-Man 2 », Insomniac Games fusionne les deux histoires de Spider-Man en une seule tout en espérant répéter le même tour de 2018. C’est un succès, et Insomniac Games a sans aucun doute créé un meilleur jeu que les deux derniers chapitres. Le gameplay est désormais si raffiné et dynamique qu’il rend les jeux de 2018 et 2020 obsolètes.

Dans les jeux et les films, les créateurs de Sony, dont Insomniac Games, ont placé la barre plus haut en matière de narration moderne de Spidey. Ce n’est donc pas une véritable insulte de dire que cette suite de 2023 ne franchit pas tout à fait la barre. Oui, la nouvelle version des personnages classiques reste intrigante et surprenante. Il arrive à d’anciens personnages des choses auxquelles on ne s’attend pas vraiment. Le problème surgit lorsque vous réalisez ce que j’ai fait : j’ai déjà ressenti tout cela auparavant.

Le match de 2018 a ouvert la voie : Harry Osborn, le meilleur ami d’enfance de Parker, a été traité contre un cancer pendant deux ans. Il est maintenant réapparu, en meilleure santé que jamais après des circonstances mystérieuses. Le légendaire chasseur de gros gibier Kraven envahit New York pour chasser ses héros et ses méchants. En plus de cela, la glu extraterrestre noire qui finirait par devenir l’ennemi juré de Spidey, Venom, est enfin introduite dans le scénario d’Insomniac.

Harry, joué par l’acteur de « Riverdale » Graham Phillips, est particulièrement magnétique en tant que meilleur ami sympathique et spirituellement fragile. Il existe de nombreuses scènes dans lesquelles il ravive ses anciennes amitiés, et Insomniac utilise ces moments pour créer une expérience de super-héros de jeu vidéo qui va au-delà de frapper les méchants. Certaines séquences évoquent la fantaisie des films de Wes Anderson, complétées par une bande-son alt-folk avec des hommes chantant à voix basse.

L’histoire de l’amitié tendue de Peter et Harry n’est pas aussi usée que la mort de l’oncle Ben de Peter ou des parents de Batman. Mais c’est toujours une vieille histoire, familière même aux fans occasionnels de Spider-Man. Les anciens personnages ont peut-être de nouvelles motivations, mais le scénario du jeu reprend des rythmes émotionnels familiers. Tout est écrit avec profondeur et tendresse, à un rythme léger. Mais lorsque les grands moments arrivent, il est difficile de se débarrasser du sentiment que nous avons déjà été ici. Oui, être Spider-Man mettra à rude épreuve les relations et défiera la normalité. Je ne suis pas sûr d’être reparti avec une nouvelle compréhension des personnages. Cela n’aide pas que l’histoire du costume noir des extraterrestres ait toujours été assez ridicule, y compris la nervosité souvent moquée (voir “Spider-Man 3” de Raimi) cela semble inévitable.

Malgré sa familiarité, voir la tension de l’amitié Harry/Peter s’étendre jusqu’à ses limites est satisfaisant à regarder, comme ces vidéos de slime étiré. Et en action, les mouvements gluants de l’extraterrestre sont terrifiants et surprenants lorsqu’il change d’hôte en hôte. Le méchant principal Venom, dans sa forme emblématique finale, est effrayant à voir. Lorsque le méchant entre enfin dans la mêlée, c’est un événement époustouflant qui vous fera souhaiter qu’il figure tout au long du jeu.

Et au moins Miles Morales offre une nouvelle perspective pour assister à la descente de Parker vers des manières hargneuses et difficiles. Alors que l’histoire de Parker est parallèle aux moments classiques de la saga des bandes dessinées, Morales est chargé de conserver le côté « quartier convivial » du héros. Malgré le scénario qui aboutit à une autre catastrophe à l’échelle de la ville de New York (avec une fin de partie particulièrement étirant la crédibilité), les missions secondaires de Morales aident le jeu à ressembler à un instantané de la vie d’un Spider-Man. C’est une perspective aérienne et aseptisée de la vie new-yorkaise, mais elle reste chaleureuse dans sa sentimentalité. Le jeu utilise parfaitement la ville comme arène de combat, scène dramatique et terrain de jeu, alors que les batailles explosent à toute vitesse et éclaboussent les arrondissements.

Et oui, vous frappez toujours des centaines de méchants ici, et cette partie est meilleure que jamais. Insomniac continue d’employer les meilleurs animateurs de l’industrie. Le rendu de Spider-Man est une célébration des limites et des possibilités du corps humain. Il n’y a qu’un nombre limité de façons de frapper un homme, et Insomniac semble déterminé à toutes les animer. L’expression « se sentir comme Spider-Man » est devenue une phrase souvent répétée dans les critiques du jeu de 2018, à tel point qu’elle est devenue un mème, mais elle est enracinée dans la vérité. Ces jeux évoquent le sentiment d’être un héros en associant l’animation au contrôle du joueur pour créer la sensation d’accomplir des exploits surhumains comme une seconde nature.

Maintenant dans son troisième jeu, Insomniac exécute une formule qui ne semble pas aussi fraîche que 2018, mais qui est toujours aussi excitante que solide. Même si l’histoire semble familière, ses fils laissent entrevoir des idées plus excitantes pour l’avenir. Et parce qu’il supplante les deux premiers jeux en jeu, « Marvel’s Spider-Man 2 » est de loin le jeu de super-héros le plus amusant jamais créé. Dans ce cas, le familier est le bienvenu.

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