Elle grignotait de vieilles tranches de yéti qu’elle conservait au congélateur depuis deux ans et qu’elle aimait sortir de leur prison surgelée chaque dimanche. Le dernier yéti signalé à la surface de la Terre tomba un dimanche sous un coup de fusil tiré par un chasseur yougoslave. Elle estimait donc que ce plat dominical devenu une tradition constituait sa façon à elle d’ honorer la mémoire des yétis tout en profitant du repos hebdomadaire.