Les universités camerounaises sont sur le point de connaître un arrêt brutal de leurs activités pédagogiques. En effet, après les mouvements de contestation orchestrés par le Mouvement Ots, ce sont maintenant les enseignants des universités d’État qui ont décidé de mettre en avant leurs revendications en lançant un appel à la grève dès ce lundi, 16 octobre 2023.
Pourquoi cette grève ?
Au cœur de cette décision, deux revendications majeures :
- Le paiement sans délai de la 3e tranche de la prime spéciale de modernisation de la recherche pour 2023 : Cette prime, annoncée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, vise à soutenir et à valoriser la recherche dans les universités camerounaises. Pourtant, à la date du 15 octobre, nombre d’enseignants affirment ne pas avoir reçu cette prime.
- Plus de transparence dans la gestion de la dette académique : Les enseignants demandent également une clarté sur l’état actuel de la dette académique et souhaitent la mise en place d’un calendrier de paiement à court terme.
Quelles conséquences pour les étudiants ?
La grève annoncée risque d’avoir un impact majeur sur le déroulement de l’année universitaire au Cameroun. Avec une cessation des activités dès 7 heures ce lundi, les étudiants pourraient voir leurs cours suspendus pour une durée indéterminée, jusqu’à ce que les revendications des enseignants soient satisfaites.
Comment en est-on arrivé là ?
La tension entre les enseignants et le Ministère de l’Enseignement Supérieur ne date pas d’hier. Malgré les efforts du gouvernement pour moderniser l’enseignement supérieur au Cameroun, de nombreux enseignants estiment que leurs droits ne sont pas respectés et que leurs conditions de travail nécessitent des améliorations.
La plateforme 237online.com continuera de suivre cette situation de près et de vous tenir informés des évolutions. Il est essentiel pour le Cameroun que ces revendications trouvent une solution rapide, pour le bien-être de ses étudiants et la qualité de son enseignement supérieur.