Avec Philippe (comme pour d’autres proches, comme Amélie, Salvatore, Juan, Jean-Luc et les autres), ce qui me surprend le plus à chacune de leurs créations, c’est justement que cela me surprend toujours, par l’invention, par le talent, et ici par les limites et les tabous reculés. Par exemple, les pages de garde de ce nouvel et 24e album « Le Chat et les quarante bougies » (64 pages au lieu des 48 habituelles !) ou la page d’ouverture où l’on râle parce qu’il a fallu attendre un an pour retrouver un album.
Signe des temps (et de l’âge ?), Philippe dédie l’oeuvre à ses 4 petits-enfants.
Au hasard, quelques moments d’écriture :
« Je ne souris pas sinon je la mange »
« les livres trop longs le sont dès le début »
« Comment l’aveugle sait-il que sa canne est blanche ? »
« La peine de mort pour un assassin aurait été plus utile avant son geste »
Mais en plus de l’écriture, des trouvailles géniales, il y a : Saint Sébastien au farwest, le port du masque obligatoire pour les hommes grenouilles, la famille Lotus, etc.
Bien sûr, avec la passion qui le caractérise, Philippe poursuit les chantiers incroyables que sont l’exposition Le Chat déambule et ses 22 statues monumentales ou le Musée du Chat et du dessin d’humour, dont l’inauguration est prévue en 2026.