[…] vous me manquez comme mon plaisir, et je crois que les âmes actives et sensibles y tiennent trop fortement ; ce n’est point l’idée de la longueur de votre absence qui m’afflige : car ma pensée n’en voit pas le terme ; c’est simplement le présent qui pèse sur mon âme, qui l’abat, qui l’attriste, et qui à peine lui laisse assez d’énergie pour désirer une meilleure disposition.
Julie Lespinasse, Lettre adressée au comte de Guibert.
Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : À présent, l’avenir Tu venais frapper à ma porte Mon credo est l’amour Tu es toute ma vieEmois
« Article précédent