Paul McCartney a expliqué comment John Lennon continue d’influencer son écriture, ajoutant que le processus était “beaucoup plus facile” lorsqu’il travaillait aux côtés de son coéquipier des Beatles.
Dans un nouveau podcast, Paul déconstruit certaines des chansons les plus emblématiques du groupe, notamment “Let It Be” et “Eleanor Rigby”, au cours de conversations approfondies avec Paul Muldoon, le poète irlandais lauréat du prix Pulitzer.
Muldoon a édité l’autobiographie du musicien The Lyrics : 1956 to the Present, dans laquelle McCartney examine sa vie dans le contexte de 154 chansons datant de différentes périodes de sa carrière.
Leurs conversations sont présentées sous la forme de 24 épisodes répartis sur deux saisons d’un nouveau podcast Pushkin intitulé McCartney : A Life in Lyrics, dans lequel le célèbre musicien évoque les personnes, les lieux et les souvenirs qui l’ont inspiré dans l’écriture de ses chansons.
Dans un épisode récent, Paul explique à Muldoon comment John continue à influencer son travail, expliquant qu’il modifiera tout ce que l’icône de la musique aurait jugé “trop mièvre”.
Souvent, je me dis : “Qu’est-ce que John penserait de ça ? Il aurait pensé que c’était trop mièvre, alors je le change”, explique Paul.
Il affirme également que l’écriture des chansons était un travail “beaucoup plus facile” aux côtés de John, car “il y avait deux esprits qui travaillaient”. Cette interaction était miraculeuse. Il n’y a plus autant d’éléments opposés [aujourd’hui]. Je dois le faire moi-même.
Par ailleurs, alors qu’il discutait de la rupture imminente du groupe, Paul a déclaré que John avait insisté pour que Yoko Ono, qu’il venait de commencer à fréquenter, soit présente dans le studio pendant les sessions d’enregistrement des Beatles.
Macca a déclaré que si les autres membres acceptaient sa condition “par déférence” pour John, aucun d’entre eux “n’aimait particulièrement […] l’interférence sur le lieu de travail”.
De nouveaux épisodes de A Life in Lyrics sont publiés tous les mercredis.