Dans la foulée du Masters Européen Junior, seize équipes en provenance du monde entier vont disputer la plus prestigieuse compétition collective des seize ans et moins. Si les États-Unis (tenantes du titre) et la République Tchèque font partie des grandes favorites, il faudra se méfier de la Grande-Bretagne, du Japon et de la Serbie qui vont avoir leur mot à dire.
Torneo Internacional Club de La Colina (Zapopan, Mexique, du 13 au 19 novembre) :
Bien que la liste des entrées directes ne soit pas encore connue (elle ne le sera pas avant le 24 octobre), on peut s'attendre à un tableau relevé pour ce tournoi classé J300 qui sert traditionnellement de préparation idéale pour le grand rendez-vous de Mérida. L'américaine Kaitlin Quevedo s'y était imposée l'année dernière aux dépens de la britannique Mingge Xu, tandis que Linda Fruhvirtova l'avait emporté en 2021 face à sa petite sœur Brenda.
Copa Mundial Yucatan (Mérida, Mexique, du 20 au 26 novembre) :
Le Club Campestre de Yucatan accueillera dans son écrin plus d'une centaine de joueuses pour le sixième tournoi J500 de l'année. L'américaine Clervie Ngounoue avait brillé en 2022 en succédant à Brenda Fruhvirtova au palmarès. Sera-t-elle présente cette année pour défendre sa couronne ? Si oui, l'on devrait assister à une édition 2023 des plus attrayantes.
Eddie Herr (Bradenton, États-Unis, du 27 novembre au 3 décembre) :
Après la tournée mexicaine, place au fameux diptyque floridien de fin d'année avec une première étape incontournable, le trophée Eddie Herr disputé dans l'académie de Nick Bollettieri à Bradenton. C'est là que la japonaise Mayu Crossley s'est faite un nom en triomphant de Tereza Valentova l'année dernière. Elle risque d'avoir du pain sur la planche pour défendre son bien.
Orange Bowl (Plantation, États-Unis, du 4 au 10 décembre) :
C'est le tournoi que tout Junior rêve de gagner. Le traditionnel Orange Bowl clôturera la saison avec un plateau de soixante-quatre joueuses dans le tableau principal qui auront toutes le même objectif, entrer dans la légende, comme le fit Mayu Crossley l'an dernier. En 2018, Coco Gauff s'y était imposée aux dépens de Qinwen Zheng. Avant elle, Bianca Andreescu, Anett Kontaveit, Caroline Wozniacki et Vera Zvonareva avaient inscrit leur nom au palmarès.