Je suis né dans les années 1950. Lorsque j'étais jeune, à l'école, les professeurs nous avaient rassemblés devant des téléviseurs. On voyait en boucle l'assassinat de John F. Kennedy. Quelques années plus tard, c'était celui de Robert Kennedy. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le regard que mes enseignants avaient devant ces images. La peur, la terreur, l'incompréhension. J'ai eu des expressions similaires devant les images des tours jumelles en 2001.
Pendant que certains suivaient le hockey et les batailles sur glace, de mon côté, j'ai passé mon enfance à suivre la guerre du Viêt Nam dans les médias. Je participais aussi à la rencontre de familles qui y ont perdu un fils, un frère, un père... J'ai plus tard rencontré des soldats revenus du Viet Nam. Un stress constant les hantait encore.
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