L’accumulation des souvenirs d’une vie par derrière les tapisseries forme la couche spectrale d’un vide qui ne l’est plus tout à fait. Un espace mystérieux, à coup sûr ventripotent qui baille dans le vent et qui grince dans les couches poussiéreuses d’une maison qui n’est plus. Les images du passé sont des instantanés délavés, des résurgences adipeuses qui couinent et qui miaulent dans les interstices du quotidien