Chucky // Saison 3. Episode 1. Murder at 1600.
Chucky est toujours ma franchise d'horreur préférée. Cette poupée a hanté mes nuits étant petit mais elle continue d'être délicieuse à suivre dans ses aventures. Après une première saison dans une petite ville, puis une seconde dans une école voilà que Chucky débarque... à la Maison Blanche. Je dois avouer que c'est une idée saugrenue mais terriblement excitante. Surtout que Devon Sawa revient dans un tout nouveau rôle et c'est ici le Président des Etats-Unis. Peut-être qu'il aura de la chance cette saison et que son personnage survivra (mais j'en doute). Quoi qu'il en soit, ce premier épisode est entièrement dédié à installer Chucky dans sa nouvelle maison avec une galerie de nouveaux personnages. On laissait Jake, Devon et Lexy libre de Chucky la saison passée mais avec la rage et l'envie de tuer les dernières poupées survivantes. J'aime beaucoup ce que cet épisode fait pour installer intelligemment notre trio dans sa propre génération. Ils sont tous sur Tiktok à faire des vidéos (dans des registres différents) et la série exploite à merveille le filon.
" Murder at 1600 " continue de capitaliser sur l'univers de Don Mancini (ce dernier a d'ailleurs co-écrit cet épisode) tout en offrant quelque chose de neuf et de frais à la franchise. Chucky n'est pas une franchise qui se repose sur ses lauriers. Bien qu'elle fasse revenir des anciens personnages au fil des années, elle prouve qu'elle sait se renouveler en invitant sa poupée tueuse dans de nombreux lieux différents. Certaines séquences de cet épisode sont assez jouissives mais le but n'est pas de faire trop de bruit tout de suite. Chucky s'installe, tue un peu avant de réellement montrer ce qu'il a en tête. Pour le coup, le premier mort de ce premier épisode est assez efficace et bien gore comme on aime. Cet oeil qui glisse sur un tableau est magnifique. Il y a un vrai goût prononcé pour les effets spéciaux à l'ancienne dans cette franchise et c'est toujours un plaisir de voir qu'ils ne vont pas vers les effets numériques dégueulasses (bien qu'il y ait quelques effets par moment).
Le charme de Chucky a toujours été l'absurdité de toute l'aventure. Le changement cette année c'est que l'intrigue ne cherche pas à tourmenter Jake, Lexy et Devon mais plutôt l'intégralité du pays. Il s'est passé un an depuis la fin de la saison 2 et Chucky a gagné la confiance de Henry, le fils du Président des Etats-Unis. Il se fait passer pour la gentille poupée afin de s'infiltrer et de réussir son pari. Tout est presque une question de pari dans Chucky et c'est ce qu'il y a de plus fun. Même un coup de fil à Jake depuis le numéro du Président est là aussi excellent. Le début de cet épisode est dans la pure tradition de Chucky et presque une réminiscence des premiers volets de la saga cinématographique. Je dois avouer que j'ai adoré le côté envoûtant du moment où l'on se demande ce que va bien pouvoir faire le vilain Chucky pour effrayer tout le monde. Don Mancini continue de jouer avec nous avec brio, laissant imaginer des jump-scares là où on n'en aura pas du tout.
Si ce premier épisode semble un brin lent par moment, je dois avouer qu'il reste efficace. Il introduit tout un tas de choses différentes, des nouveaux personnages ce qui rend Chucky un peu plus méthodique. Il ne va pas tout de suite dans la gueule du loup et préfère s'installer petit à petit. Je trouve ça absolument délicieux.
Note : 5.5/10. En bref, petit retour mais retour fort intéressant avec un vrai potentiel.
Prochainement sur Syfy France