Verligion

Publié le 04 octobre 2023 par Hunterjones
 "America (sic) is a christian nation!" disait-on.

4 pères fondateurs des États-Unis sur la religion chrétienne:

Thomas Jefferson, homme d'État, diplomate, avocat, architecte, philosophe, père fondateur et troisième président de l'histoire des États-Unis, disait dès 1801 que la chrétienneté n'était pas et ne serais jamais incluse dans la loi publique. Que c'était le système le plus pervers ayant réussi à berner l'Homme avec un grand H. Que toutes les religions étaient construites sur des fables philosophiques et des mythes. Que la mythologie ne relevait pas du réel. 

John Adams, homme d'État, avocat, diplomate, écrivain, leader de la révolution américaine qui a libéré les États-Unis à naître de l'emprise des Britanniques, père fondateur et second président des États-Unis, que le pays des États-Unis n'était aucunement construit de quelques manières que ce soit dans les sillons d'une religion. Pas la chrétienne, aucune. Les États-Unis ne seraient jamais, selon lui, une nation chrétienne, pas plus qu'elle ne serait une juive ou musulmane nation. Thomas Payne était Britannique d'origine, mais siégeant aux États-Unis à naître, il était activiste politique, brillant philosphe et théoricien politique et révolutionnaire dans la Révolution Américaine, aidant et inspirant les premiers patriotes Étatsuniens, à déclarer l'indépendance en 1776, de la Grande Bretagne. Ses idées allaient être importantes dans les idéaux du Siècle des Lumières et dans la définition des droits humains à venir. Il était d'une intelligence majeure. Il disait que lorsqu'on prend au sérieux les histoires obscènes, les débauches voluptueuses, la cruauté des tortures, les exécutions sommaires, l'hostilité intempestive qui compose l'essentiel de ce que la Bible raconte; il est plus que naturel d'appeler ses écrits ceux du démon et non ceux d'un être qu'il faudrait glorifier. La Bible a, selon lui, largement contribué à nourrir la corruption chez l'Homme, et à rendre l'humanité plus brutale qu'elle ne l'était naturellement. Il est compté comme un des pères fondateurs des États-Unis.Finalement, James Madison, homme d'État, diplomate, père fondateur et 4ème président des États-Unis, homme pivot à l'origine de la Constitution des États-Unis et de la charte des droits, a dit que la religion et le gouvernement existent dans la grande purité intime et indépendant l'un de l'autre beaucoup plus qu'elle ne devrait se mélanger. Le but de séparer l'église de l'État est de garder loin de nous, et ce pour toujours, les conflits qui furent nés d'un tel croisement, et qui avaient mis l'Europe au feu au sang, pendant des siècles. 
Mais, mais, mais...pourquoi les présidents 2, 3 et 4 mais pas le premier ?

Parce que justement, le premier, Georges Washington, est celui qui a fait entrer le loup dans la bergerie.

Il considérait toutes les religions comme le première charte des bonnes valeurs humaines, et jugeait que toutes les religions étaient saines pour l'humanité. La Nuit de Guy Fawkes, Washington encourageait les citoyens à ne pas brûler d'effigies catholiques. Georges se promenait un peu partout dans son jeune pays et chaque dimanche, se rendait dans une église différente, ce qui a renforcé l'idée qu'il était primordial d'aller à l'église. Il tolérait toutes les religions et était partisan de la liberté des religions et acceptait aussi la conception de l'athéisme, ce qui semble pas mauvais, malgré tout, mais qui au contraire, fini par les placer les unes contre les autres, le temps le confirmera.Une fois le ver de la religion bien encré dans la Maison-Blanche, il est devenu presqu'impossible de le retirer. 

Le fruit gouvernemental en sera presque toujours infecté.

Rendant le pays parfois indigeste.

Comme pendant l'ère Reagan, autour de Bill Graham, Mike Pence ou encore avec l'olobrius qui se présentait pensant que simplement soulever la bible d'une main devant les caméras allait en faire un pieux président vénrable.

Alors qu'il était en fait odieux impertinent minable. 

Je ne plaiderai pas pour les nations étrangères dont je ne fais aucunement partie. Mais je suis Américain. Je parlerai donc pour mon Amérique à moi. 

Cette Amérique, je le dis pour la dernière fois, doit être vermifugée.

Notre propre parti conservateur canadien commence à en être aussi contaminé. C'est pas pour rien qu'on attrape les poissons avec des vers.

La religion, gardons ça plus que privé.

J'oses croire en avoir pour la dernière fois franchement causé.

Quand Karl Marx parlait de la religion comme étant l'opium du peuple, il parlait d'un drogue. Duquelle il faille se sevrer.