Coucou les gens!
Aujourd’hui, incursion du côté de la petite lucarne, pour vous parler d’une série fantasy qui, pour une fois, a réussi son pari d’attirer le chaland!
Alors certes, il y a du bon comme du moins bon, mais j’avoue passer en grande majorité de très bons moments devant Shadow and Bone!
Je ne spoile rien!
Synopsis
Le royaume de Ravka semble maudit depuis des siècles. Ses citoyens se retrouvent tous impliqués dans une guerre sans fin. Parmi les nouvelles recrues, Alina Starkov, jeune cartographe, qui se découvre des pouvoirs magiques qui mettent en péril son avenir et celui de son meilleur ami, Mal…
World-building 101
Vous le savez, la fantasy et moi, grande histoire d’amour devant l’Éternel, mais aussi et malheureusement, un genre qui ne plait généralement pas en format télévisé. Allez savoir pourquoi…
Sans doute que la raison d’un tel manque d’engouement est le fait que la fantasy demande un temps de ‘world-building’, c’est-à-dire de construction de monde, d’explications sur comment ça fonctionne, à quoi ça ressemble, qui y vit, etc.
En ce sens, Shadow and Bone se démarque, car on découvre Ravka et le reste du monde assez rapidement, en quelques minutes seulement, et on comprend les motivations des personnages principaux tout aussi rapidement. C’est probablement ce manque de blabla qui a permis aux fans de s’accrocher aussi vite.
Et puis, il faut bien le dire, la série est en grande majorité à destination des jeunes adultes, avec donc des personnages d’adolescents/jeunes adultes eux aussi, à qui il est sans doute facile de s’identifier d’une manière ou d’une autre.
Ces personnages sont tous très variés d’ailleurs, avec des pouvoirs ou des habilités différentes, toutes utiles, et des arcs qui sont pour la plupart intéressants à suivre.
Mais bon, je ne vais pas vous mentir, personnellement, je n’ai pas accroché à l’arc de notre héroïne Alina. Pas du tout, même. En fait, je zappe presque systématiquement ses scènes quand elle n’est pas en compagnie d’autres personnages qui relèvent le niveau. Pourquoi je n’accroche pas, je n’en sais rien, mais j’ai clairement mes chouchous, et elle n’en fait pas partie.
Reste que l’esthétique, les costumes, les effets spéciaux…tout est sublime dans cette série, franchement, rien à redire de ce côté-là.
(Par contre, s’ils voulaient éviter qu’on tombe tous amoureux du ‘méchant’, il aurait fallu caster quelqu’un d’autre. XD )
My babies, the baddie and…the others
Parlons du coup, du casting?
En vrac, et avec beaucoup de cœurs dans les yeux pour certains en particulier, je citerai nos héros groupés, Jessie Mei Li (Last Night in Soho); Archie Renaux (Morbius); Freddy Carter (Pennyworth); Amita Suman (The Sandman); Kit Young (The School for Good and Evil); Danielle Galligan (The Great) et Calahan Skogman, rejoints en saison deux par l’adorable Jack Wolfe (The Magic Flute).
Ils ont pour alliés, là encore, en vrac: Daisy Head (Dungeons and Dragons: Honor among Thieves); Patrick Gibson (Tolkien); Lewis Tan (Mortal Kombat); Anna Leong Brophy (EastEnders) ou encore Luke Pasqualino (The Musketeers).
Quant à leurs adversaires, ils auront les traits de Dean Lennox Kelly (Robin Hood); Zoë Wanamaker (Harry Potter);et bien entendu, celui sans qui cette série serait bien moins agréable à regarder, Ben Barnes (The Chronicles of Narnia: Prince Caspian). Cet homme peut tout jouer, et malheureusement, sa gueule d’ange nous empêche de le détester. XD
En résumé, Shadow and Bone réussit là où tant d’autres séries fantasy ont échoué, et c’est tant mieux, parce qu’on en redemande (surtout de certains
)!Notes
Bigregirl: 7,5/10
Rotten Tomatoes: 8,4/10
Allôciné: 7,8/10
Note moyenne: 7,9/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Shadow and Bone
Créateur: Eric Heisserer
Scénaristes: Eric Heisserer, Vanya Asher…
Réalisateurs: Dan Liu, Jeremy Webb…
Plate-forme de distribution: Netflix
Musique: Joseph Trapanese
Durée: 2 saisons, en cours
Langue originale: Anglais
Inspiré de: Shadow and Bone, roman de Leigh Bardugo