D'un point de vue graphique, la rupture du biseau ascendant évoqué mercredi dernier est consommée ce jour avec l'ouverture d'un gap baissier (trou de cotation entre les plus bas d'hier et les plus hauts du jour) et un
passage sous les moyennes mobiles à 20 et 50 jours.
Mis à part l'indice Zew, reflet du sentiment économique des financiers allemands, qui est ressorti en redressement à 55,5 en août après 63,9 en juin et contre - 62 attendu, les autres
données statistiques du jour sont globalement toujours très moroses.
En effet, en Europe, les prix à la production en Allemagne ont progressé de + 8,9 % sur un an en juillet (6,7 % en juin) et de + 3,6 % hors
énergie (+ 3 % en juin), ce qui les place à un plus haut de 27 ans.
Il s'agit également d'un plus haut de 27 ans pour les prix à la production américains qui progressent sur un an de + 9,8 % le mois dernier. La hausse est de + 1,2 % sur un mois au double
des attentes. Hors énergie et alimentation la hausse s'établit à + 0,7 % sur un mois, très au-delà des + 0,2 % anticipés par le consensus de marché et à + 3,5 % sur un an (au plus haut
depuis 91)
Sur le front de la construction immobilière, les mises en chantier américaines chutent de 11 % au plus bas depuis mars 1991 et décélèrent de - 29,6 % sur un an. Les permis de construire qui
avaient progressé de + 16,4 % en juin reperdent - 17,7 % en juillet largement au-delà des attentes.
L'euro / dollar regagne les 1,4785 contre 1,4627 au plus bas au contact de sazone de
support (2nd graphe)
L'once d'or progresse également et rejoint les 810 $ toujours en test également de sa zone de support (cliquer sur le 1er graphe - support en
bleu)
Comme pour le dollar et l'or, le pétrole rebondit quelque peu à 115 $ le baril, lui aussi dans une zone de support mise à
l'épreuve favorablement jusqu'ici et proche des 110 $ (graphe 2)
Une heure après la clôture de la bourse de Paris, le Dow Jones poursuit son repli en baisse d'un peu plus de 1 % à 11 360 points.