Parmi les oeuvres exposées à Yerres, en voici trois devant lesquelles j'ai passé du temps, moins, bien sûr, que le peintre lui-même qui, pour les réaliser, s'est installé pendant des heures devant ce rideau d'arbres, chaque jour nouveau par la lumière, par la vie qui s'y joue et sans doute aussi par les odeurs de terre, les chants d'oiseaux, les bruissements des feuilles. Nous n'entrons pas dans le sous-bois, nous sommes au seuil, comme s'il fallait respecter cette distance pour y être accueilli et mériter le dialogue qui s'instaure entre la forêt et son visiteur.
En voici deux détails :