Ayant grandi dans la banlieue de Boston, Suzyn Waldman est tombée follement amoureuse de deux choses : le baseball et les spectacles de Broadway.
Au cours des années 1950 et 1960, le long bras de la radio AM a amené les deux chez elle.
“J’entends encore Ned Martin des Red Sox réciter de la poésie sur les montagnes d’Anaheim”, a déclaré Waldman, le pionnier de l’annonceur et ancienne star de la scène musicale qui appelle les matchs des Yankees de New York depuis des décennies. «J’entends encore Curt Gowdy avec ce accent du Wyoming.
« Tout le monde ne se souvient pas de l’identité de leurs premiers diffuseurs de télévision, mais tout le monde sait qui était l’équipe de radio. Tout le monde.”
Comme beaucoup de fans, en particulier les plus âgés, Waldman est devenu accro au passe-temps américain en écoutant des matchs de football sur un signal AM. En fait, le mois prochain marquera le 100e anniversaire de la première diffusion des World Series à une audience de radio nationale, lorsque Graham McNamee et Ford Frick faisaient partie de ceux qui ont convoqué la Classique d’automne 1923 entre les Giants et les Yankees sur NBC.
Un siècle plus tard, cependant, certains considèrent les stations AM comme un média en voie de disparition à l’ère moderne de la technologie numérique. Plusieurs grands constructeurs automobiles éliminent la diffusion de la radio AM sur les modèles plus récents – incitant les législateurs de Capitol Hill à proposer une législation qui empêcherait cette pratique pour des raisons de sécurité et pour d’autres raisons.
UN facture Avec le soutien des deux partis, la « Loi AM pour chaque véhicule » est en train de se frayer un chemin jusqu’au Congrès.
« Tout changement n’est pas nécessairement un progrès », a déclaré Waldman.
Perdre la bande originale de l’été
Certes, de la radio par satellite et des services de streaming aux stations FM et applications pour téléphones portables, les fans de baseball disposent aujourd’hui de toutes sortes d’options pour syntoniser leur équipe préférée – même les 30 équipes – que leur voiture soit équipée ou non d’une radio AM.
Mais ces options ne sont pas nécessairement gratuites. Et ce n’est pas forcément aussi simple.
Parce que pour des générations de fans, le souvenir chaleureux de monter dans la voiture familiale par une chaude nuit d’été et de trouver le match sur le cadran du tableau de bord, en se penchant pour écouter pitch par pitch avec maman ou papa sur l’électricité statique persistante des ondes AM crépitantes, est le genre de nostalgie de l’âge de l’innocence qui évoque « Field of Dreams ».
“J’aime toujours le baseball à la radio”, a déclaré John Thorn, historien officiel de la MLB, dans un e-mail. « Je suppose que ce n’est pas seulement parce que c’est mon jeu préféré, mais aussi parce que c’est un sport d’action stop dont les rythmes sont bien adaptés aux pauses, à la visualisation par l’auditeur et à la réflexion sur l’émerveillement d’être « là » à un moment donné. jeu lointain.
Même si l’avenir de la radio AM est incertain, on ne peut nier son impact sur la croissance et la popularité du baseball.
Le mariage remonte au 5 août 1921, lorsque Harold Arlin a diffusé la première diffusion play-by-play d’un match de championnat majeur entre les Phillies et les Pirates au Forbes Field de Pittsburgh sur KDKA.
“Rejoint à la hanche”, a déclaré Howie Rose, 69 ans, présentateur de longue date des Mets de New York. “Ce que la radio a signifié pour le baseball et vice versa est probablement la relation symbiotique par excellence.”
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C’est aussi une histoire romantique, pleine de voix indubitables et d’appels de signature immortalisés à jamais comme les bandes sonores familières de ces vieux temps forts granuleux de Joe DiMaggio, Willie Mays et Ted Williams.
Et des diffuseurs bien-aimés, icônes de la communauté toujours inexorablement liés à leurs équipes même des générations plus tard : Mel Allen (Yankees), Red Barber (Brooklyn Dodgers), Ernie Harwell (Detroit Tigers), Russ Hodges (New York Giants), Bob Prince (Pittsburgh Pirates). , Chuck Thompson (Orioles de Baltimore), pour n’en nommer que quelques-uns.
Et des histoires charmantes, dont celle d’un jeune Ronald Reagan, bien avant de devenir le 40e président des États-Unis, annonçant les matchs des Chicago Cubs dans l’Iowa dans les années 1930 en recréant le play-by-play à Wrigley Field initialement transmis via le code Morse.
“Certains clubs ont résisté à l’avènement de la radio, comme ils le feront plus tard à l’introduction de la télévision, estimant que cela dissuaderait la participation aux matchs”, a déclaré Thorn, 76 ans. “Mais comme l’introduction du baseball nocturne en 1935, la radio avait déjà fait connaître les matchs des ligues majeures à la classe ouvrière, et en particulier aux femmes.”
En effet, la radio AM offrait une porte d’entrée au jeu pour toutes sortes de gens à une époque en Amérique où les tribunes étaient principalement remplies d’hommes blancs.
Avant que la télévision par câble ne prenne le relais, c’était la longue portée des stations AM à canal clair qui diffusait le baseball dans tout le pays et donnait aux fans vivant loin des grandes villes la chance de suivre leur équipe favorite.
« Milo Hamilton et Ernie Johnson, Atlanta Braves, sous les couvertures. Mon père entrait, s’en prenait à moi, puis disait : « Quel est le score ? Les Braves, c’est la seule chose que nous pourrions retenir », a déclaré le manager des Mets, Buck Showalter, 67 ans, qui a grandi dans l’enclave de Floride. «En écoutant Hank Aaron, Rico Carty. Je peux vous parler de toute la formation des Braves.
KMOX à Saint-Louis, avec son signal puissant atteignant tout le centre et le sud des États-Unis, a engendré d’innombrables fans des Cardinals du Minnesota au Mississippi et au-delà, tandis que les diffuseurs du Temple de la renommée, Harry Caray et Jack Buck, décrivaient les exploits scintillants de Stan Musial, Lou Brock, Bob Gibson et plus encore.
“Vous pensez aux équipes qui ont commencé à diffuser à la radio, que ce soit les Pirates, les Cardinals ou les Reds, sur ces énormes stations à canal clair, cela a définitivement fait progresser le jeu”, a déclaré Gary, 65 ans, l’annonceur des Mets. Cohen.
«Cela a définitivement ramené le match à la maison pour les fans qui étaient trop loin pour y assister en personne. À une époque où la plupart des matchs de baseball se déroulaient pendant la journée et où de nombreux travailleurs ne pouvaient pas y assister, ils pouvaient écouter la radio. Alors oui, je veux dire, le lien entre la radio AM et le baseball ne consiste pas seulement à divertir les fans, mais aussi à créer des fans.
L’un d’eux était Rick Rizzs, le diffuseur de longue date des Mariners de Seattle qui a passé son enfance dans le côté sud de Chicago.
“Avec cette petite radio magique à transistors, cette radio AM, vous pouviez non seulement rassembler vos équipes, mais peut-être quatre ou cinq autres équipes, où que vous soyez”, a déclaré Rizzs, qui fêtera ses 70 ans en novembre.
“Donc, votre horizon de baseball s’est élargi, pas seulement aux Cubs et aux White Sox, mais aussi aux Braves de Milwaukee, à l’époque, ou peut-être que lorsque le temps était idéal, vous pouviez obtenir les Cardinals de St. Louis ou les Tigers de Détroit, ou n’importe qui d’autre. jouait quelque part à proximité. Mais grâce à la radio AM, cela a élargi vos chances d’entendre parler de toutes les étoiles que vous aviez en tête.
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