Considérez cela comme une conséquence de la loi de Moore : la technologie continue d’avancer sans perdre un instant. Bien sûr, ce n’est pas parce que votre téléphone actuel est plus rapide que le précédent que toutes les fonctionnalités, outils ou capacités ont survécu à des générations. Pensez au nombre d’appareils – télécopieurs, avertisseurs sonores et lecteurs MP3 – qui ont été remplacés ou rendus obsolètes à mesure que l’électronique grand public continuait d’évoluer.
Il en va de même pour les smartphones. Au cours des quinze années qui se sont écoulées depuis qu’Android est devenu un produit grand public, nous avons vu toutes sortes de fonctionnalités aller et venir d’Android – certaines bonnes, d’autres mauvaises. Pensez au bouton Facebook du HTC Salsa (quel nom), aux modules remplaçables de la série Z de Motorola ou des « Friends » de LG, ou aux côtés compressibles du Pixel 2. Quelques bonnes idées, d’autres mauvaises, mais tous les éléments qui sont venus à travers l’évolution (et la réévolution) d’Android.
Alors que le T-Mobile G1 fêtera ses 15 ans le 23 septembre, c’est le moment idéal pour revenir sur ce que le G1 a offert aux acheteurs en 2008. L’ancien rédacteur en chef d’AP, Ryne Hager déjà exploré comment ce téléphone a résisté en tant que conducteur quotidien une décennie plus tard — Je n’arrive pas à croire que cinq ans se sont écoulés depuis cet article — mais qu’en est-il des fonctionnalités qui ont disparu des téléphones Android tels que nous les connaissons ? Voici les 10 éléments standard du G1 que vous ne trouverez sur aucun des les meilleurs téléphones Android d’aujourd’hui.
1 Boutons de navigation physiques
À première vue, le T-Mobile G1 – également appelé HTC Dream – comporte plusieurs éléments datés, mais aucun d’entre eux n’est aussi déplacé que la gamme de boutons ornés sur son menton. Même si les boutons de navigation physiques resteront un pilier d’Android pour les années à venir, il est rare de voir autant sur le devant de l’appareil. Les touches d’accueil, de retour et de menu étaient là dès le départ, mais elles étaient loin d’être seules – ou, en fait, dans l’ordre auquel vous auriez pu vous attendre.
En plus de ces trois-là, le tout premier téléphone Android utilisait des boutons physiques pour répondre et mettre fin aux appels, ce dernier faisant également office d’interrupteur d’alimentation. L’utilisation du bouton de fin d’appel pour les options d’alimentation était normale il y a quinze ans, mais sur un smartphone avec un héritage aussi important que celui-ci, c’est inattendu. Le bouton de menu est également placé dans un emplacement étrange, occupant plus d’espace que tout autre bouton au-dessus de la ligne principale.
Tous ces différents boutons se présentent comme un exercice rudimentaire dans ce qui finirait par se transformer en une disposition assez standard (vous savez, avant le passage aux boutons à l’écran et, finalement, des gestes). Mais une clé physique se démarque ici des autres, suffisamment pour mériter sa propre section.
2 Trackball cliquable
Si quelque chose sur le G1 cimente son statut de matériel obsolète quinze ans plus tard, c’est bien le trackball. Tout droit sorti du playbook BlackBerry – et peut-être un vestige de Le premier statut d’Android en tant que rival direct du BlackBerry – le trackball cliquable qui a rendu le défilement des pages Web ou des e-mails sans fin beaucoup plus facile. Et même si ce n’est pas la seule fois où nous voyons cet outil apparaître sur les appareils Android (il est également en plein milieu du Nexus One), ce n’est pas une fonctionnalité qui a eu un grand impact sur le système d’exploitation mobile de Google. .
Même si je pense que quelque chose comme ça rendrait la navigation sur les énormes écrans d’aujourd’hui un peu plus gérable, il n’y a vraiment pas de place pour quelque chose comme un trackball avec un design de smartphone moderne. Et même si cela peut sembler décevant, en fin de compte, les trackballs étaient tout simplement de leur époque. De nos jours, il vaut mieux compter sur quelque chose comme un stylet pour faire des choses avec précision.
3 Batterie remplaçable
Celui-ci est facile. Comme la plupart des téléphones de l’époque qui ne présentaient pas d’iconographie de fruits, le G1 disposait d’une batterie remplaçable de 1 150 mAh. C’est pratiquement infime par rapport aux normes actuelles, où une batterie plus de trois fois plus grande peut être critiquée lorsqu’elle est rangée dans une coque pliable, mais à l’époque, c’était la norme pour les smartphones du milieu des années 2000. Mais bon, si les piles remplaçables vous manquent, j’ai une excellente nouvelle pour vous. Si par choix ou par pression gouvernementaleil ne faudra peut-être pas longtemps avant que cette fonctionnalité, disparue depuis longtemps, fasse son grand retour.
4 Clavier QWERTY coulissant
Tout le monde sait que le T-Mobile G1 avait un clavier QWERTY – c’était l’un des principaux différenciateurs entre celui-ci et la dalle qu’était l’iPhone 3G. Les claviers QWERTY ont défini les premiers jours d’Android. Après tout, le Motorola Droid a consolidé le système d’exploitation comme le prochain poids lourd du mobile un an plus tard. Ce que vous ne savez peut-être pas (ou du moins vous souvenez-vous), c’est qu’Android a été lancé sans aucun type de clavier virtuel, laissant ce curseur comme seul moyen de communiquer en déplacement.
Compte tenu de la popularité de Gboard sur Android – et de la vitalité des outils de clavier virtuel comme Emoji Kitchen – il semble presque impossible que ce système d’exploitation soit arrivé sur la scène sans les éléments de base nécessaires. La prise en charge de ces claviers – officiels et tiers – est arrivée avec Android 1.5 Cupcake en avril 2009, six mois après que le G1 ait atterri entre les mains des premiers utilisateurs. Pendant ce temps, les téléphones dotés de claviers physiques ont été relégués dans des communautés de niche en ligne. Je parie que vous ne vous souvenez même pas de la dernière fois que vous en avez vu un en public.
5 Écran convivial
Le T-Mobile G1 utilisait un écran de 3,2 pouces. Pensez-y. Ce n’est pas seulement plus petit que l’écran de l’iPhone 3G, c’est aussi plus petit que celui de l’iPhone 3G. bizarre Palm Phone lancé par Verizon il y a quelques années, et cet appareil était conçu être le plus petit possible. De nos jours, le plus petit écran que vous trouverez sur les téléphones grand public est le panneau de 4,7 pouces utilisé par Apple sur l’iPhone SE. Du côté d’Android, le Zenfone 10 et le Galaxy S23 pourraient être vos deux meilleurs choix – et ces deux écrans mesurent respectivement 5,9 pouces et 6,1 pouces. Comme les temps changent.
6 Stockage extensible
Tu savais que ca allait arriver. Les emplacements pour cartes MicroSD ont été un ajout facile en 2008, ce qui rend le stockage limité beaucoup plus étendu. Le G1 était livré avec seulement 256 mégaoctets de stockage, bien loin des 8 gigaoctets inclus dans le modèle de base de l’iPhone 3G. Mais cela n’avait pas d’importance, car grâce à l’emplacement pour carte microSD du G1, vos options étaient infinies.
Ou bien, sans fin jusqu’à 16 Go. Il s’agit de la plus grande carte prise en charge par le G1, même si ce n’était pas rare en 2008. Le stockage extensible est resté un pilier d’Android pendant environ une décennie après l’arrivée du G1, et même aujourd’hui, les téléphones dotés d’emplacements pour carte microSD ne sont pas rares. Mais de nos jours, vous êtes généralement limité à l’espace fourni avec votre appareil. Au moins, c’est presque toujours plus de 16 Go.
7 Android Market — et un partenariat avec Amazon
Il est facile d’oublier que le Play Store n’a pas toujours été, vous savez, le Play Store. Google a renommé la boutique d’applications Android au printemps 2012, mais pendant les trois ans et demi précédents, elle était connue sous le nom d’Android Market. L’expérience de base était fondamentalement la même : vous téléchargiez des applications et des jeux, certains gratuits et d’autres payants – et, en fait, une version obsolète du Market reste répertorié sur le Play Storesupport publicitaire pour les tablettes exécutant Honeycomb.
Mais si vous voulez vraiment parler d’une relique, le T-Mobile G1 est livré avec la boutique MP3 d’Amazon pour acheter et télécharger des chansons. Sans magasin propre, Google s’est associé à la même société qui finirait par transformer Android en son propre fork, avec son propre magasin d’applications rival. Mais 2008 a été des années avant que cette lutte n’éclate – sans parler de bien avant l’essor de Spotify et d’autres applications musicales rivales. Si vous vouliez écouter de la musique, Amazon MP3 était le moyen le plus simple.
8 Bouton de l’appareil photo
C’est là. Regardez de plus près.
Alors que tout le monde – moi y compris – est enthousiasmé par le nouveau Bouton d’action sur l’iPhone 15 Pro (et n’espère pas si secrètement que cela provoquera une renaissance des boutons supplémentaires sur les téléphones Android), le G1 a fait battre Apple et tout le monde au poing… en quelque sorte. Même s’il ne s’agissait pas d’un bouton programmable en soi, la possibilité de lancer rapidement l’appareil photo, avec un déclencheur, était une touche agréable (sinon rare pour l’époque).
Les téléphones Android ultérieurs laisseraient tomber ce type de touche pour un raccourci en double-pression attribué au bouton d’alimentation, mais personnellement, je mène toujours le bon combat. Ramenez les touches de raccourci physiques, lâches.
9 Finition mate douce au toucher
De nos jours, chaque smartphone est un sandwich familier de verre et de métal. Bien sûr, les matériaux de base pourraient changer – regardez l’utilisation du titane par Apple – mais en réalité, toute entreprise disposée à déployer des efforts supplémentaires dans son apparence ou sa convivialité ne manquera pas d’enthousiasmer la presse technologique. En 2008, la scène mobile ressemblait un peu plus au Far West, et ça se voit avec le T-Mobile G1.
En plus de son menton bizarre et de l’étrange mécanisme coulissant du clavier, le plastique mat doux au toucher est de plus en plus rare sur les smartphones 2023. Mais compte tenu de la lourdeur du verre et du métal de nos jours – sans parler de la frustration de laisser tomber l’un de ces mastodontes – il est facile de passer à côté de la convivialité du G1. Des finitions mates comme celle-ci existent encore, bien sûr ; Vérifiez La finition soft touch du Zenfone 10 si ce n’est pas le cas. Mais d’une manière générale, j’aimerais voir des matériaux (ou, du moins, des finitions) comme celui-ci faire un grand retour cette décennie.
dix Prise casque… non
Ouais, c’est un faux. Vous pensiez probablement que le T-Mobile G1 avait une prise casque 3,5 mm, car pourquoi pas ? Mais HTC, Google et T-Mobile ont lancé le tout premier téléphone Android sans une prise casque, laissant les acheteurs dépendants – vous l’aurez deviné – d’un dongle.
Bien sûr, nous étions loin des belles années de l’USB-C. Au lieu de cela, HTC s’est appuyé sur un port propriétaire appelé ExtUSB qui était essentiellement un mini-USB avec une forme différente. Bien que vous trouviez un dongle dans la boîte pour écouter vos écouteurs filaires – vraiment le seul choix à l’époque, et certainement le seul choix que vous voudriez utiliser – il est amusant de penser au tout premier téléphone Android livré sans prise casque, ce qui deviendra la norme dix ans plus tard.
En lisant les critiques de 2008, la réaction au port manquant du G1 ressemble beaucoup à ce que nous entendrions de la part des critiques de l’iPhone (et de tous les appareils Android qui ont suivi) une décennie plus tard. Découvrez ce texte de présentation de Engadget:
Quelque chose nous dit que si vous achetez un téléphone censé « tout faire », devoir manipuler un morceau de plastique pour connecter vos écouteurs va devenir très vieux, très vite. Bien sûr, un ensemble d’écouteurs est inclus avec l’appareil, et ils sonnent exactement comme vous vous en doutez : si vous vous souciez du son, vous voudrez les échanger… et vous serez ennuyé par le jack. Il s’agit sans aucun doute d’une marque contre le téléphone et d’un choix déroutant pour toutes les entreprises impliquées. S’il s’agissait d’un stratagème pour vendre des accessoires, cela risque de se retourner contre vous.
Il s’avère que HTC était juste en avance sur son temps.
Android a parcouru un long chemin depuis ses débuts
En regardant ce qui manque aux téléphones actuels que vous auriez pu trouver sur le G1, il est clair que beaucoup de choses ont changé dans le monde d’Android. Mais même si je suis aussi triste que quiconque de voir les boutons de l’appareil photo, les emplacements de stockage extensibles et les écrans plus petits disparaître largement de la scène, il est difficile d’être trop en colère lorsque bon nombre des avancées qui ont pris leur place sont, pour la plupart, meilleures. .
Il est facile d’être nostalgique des gadgets d’hier – je le ferais tuer pour un iPod nano de deuxième génération prenant en charge Apple Music, franchement – mais en regardant ce que nous avons sur la scène mobile aujourd’hui, je pense qu’il est juste de dire que le T-Mobile G1 a bien rempli son objectif. Bien qu’Android ne serait pas ce que nous connaissons aujourd’hui sans les progrès réalisés avec ce téléphone, le premier matériel Android commercial de Google reste plus un tremplin qu’un élément qui mérite d’être repris.
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