Romeo is bleeding diraient les amours déçues.
Nos leaders font mal à voir. Nous nous traguons de vivre dans l'un des pays les plus agréables et nous avons tout à fait raison de le faire. Même si certain(e)s choisissent de ne pas le voir nous vivons dans l'un des pays les plus agréables au monde où les Femmes, les minorités visibles, les personnes âgées, les jeunes, sont traités de manière plus égalitaires que partout ailleurs. Au Canada d'Amérique. Encore plus au Québec d'Amérique. Nous sommes aussi Américains que l'Argentine, le Brésil, le Pérou ou..ah oui et les États-Unis qui parlent souvent d'America à tort et à travers en parlant d'eux-mêmes de manière éronées. UnitedStaters would be a lovely word.
Mais nous sommes si petits sur l'échiquier international.
Le passé récent et les derniers jours l'ont bien montré.
Tout le dossier Huawei hurlait de notre petitesse. Rappel bref des faits. Les (grands) États-Unis découvrent, preuves à l'appui, trois mots primodiaux, que la #2 de la compagnie chinoise Huawei, féroce concurrente de la très Étatsunienne Apple, espionne industriellement. Habilement, les É-U attendent que madame soit en territoire canadien (Colombie-Britannique précisément) pour demander à son petit frère, le Canada, de lâchement l'arrêter pour eux. Naïvement, on tombe dans le panneau. On la détient, mais elle est libre. Elle n'est que surveillée et empêchée de voyager, mais elle est libre comme tout. Dans son pays d'origine, la Chine elle est déesse d'affaires. Intouchable. La Chine ne s'attaquera jamais aux États-Unis. Trop risqué. Mais torturera, au sens propre, le Canada en kidnappant 2 hommes d'affaires canadiens en sol chinois, en inventant des crimes imaginaires, sans preuve aucune, en représailles à la mission commandée par les É-U. Ils sont séquestrés dans des conditions peu humaines, dans le bruit ou l'excessive lumière la nuit, les privations, les excès et ainsi de suite pendant 1020 jours. Tout ça parce que là-bas la fin justifie les moyens, la #2 de Huawei ne peut pas être incriminée, jamais. C'est pas le Canada qui pourrait les gifler. Pas plus que lorsqu'ils s'ingèrent dans nos gouvernements.La semaine dernière Justin Trudeau était en Inde pour le G20. Son avion est resté coincé à New Dehli. Plus d'une journée. Bris mécanique parait-il mais avec le recul, possible sabotage indien. On a appris par la suite qu'il les avaient pointé du doigt pour l'assassinat d'un leader Sikh en territoire canadien, le 18 juin dernier. J'y reviendrai.
Mais pendant que Juju poireautait à l'aéroport, le Maroc a si tremblé que près de 3000 morts ont été faits et 5500 sont portés disparus. Presque tout de suite après la Lybie a noyé 11,330 citoyens suite à un bris de barrage. L'horreur en double. Juju, le coeur sur la main, a offert l'aide du Canada.Mais il était toujours coincé à l'aéroport.
Poliment, on lui a dit, non merci, on vous tiendra au courant, occupez-vous de vous. Gênant. Juju et l'Inde, toujours catastrophique. Et humiliant.
Il y a aussi ce vieux clip relayé qui revient et devient viral montrant Justin, en mode coquille-vide-répondant-du-prémaché à la question "Que faites vous personellement afin de réduire le plastique dans votre vies?" Après un sourire plaqué, les mots arrivent trop vite à sa tête et de sa bouche sort un parfait contre-exemple. Il invente (visiblement) que tout récemment, sa famille, a commencé à boire dans des bouteilles de plastique...euh...non...désolé elle ne boit plus dans les bouteilles de plastiques mais dans des bouteilles de papier, dans des boites...." Là il se rend compte que son exemple est le pire qu'il pouvait choisir. Il tente de rediriger en parlant qu'il y a plein de décisions qu'on peut prendre pour éliminer le plastique (on le sait, ta gueule, tes choix, toi!) Il réalise qu'il s'éloigne de sa famille et reviens cimenter le mensonge en disant "Nous avons récemment changé nos bouteilles de plastiques pour des bouteilles de papier (!)..." réalise qu'il dit des niaiseries, en sourit un peu, et ajoute "...ou des cardboard..." ça se passe en anglais. Les bouteilles de papier sont actuellement une idée à la fois développée par Coca-Cola et Pepsico mais n'existent pas encore. Il voulait dire quoi ? paper cup ? Mais même là cette eau sera versée dedans mais prise dans une grosse bouteille...de plastique! Il était condamné à échouer dès le début de son exemple.Le ridicule colle bien au Premier Minus depuisOn voudrait pas nécessairement Polio, on voudrait tout sauf Trudeau.
Ce qui serait plus petit encore. À tous les niveaux. Mentalement, à l'interne et internationalement. Ce serait même honteux. Pire qu'aux États-Unis avec leur président qui ne tient plus sur ses pieds, l'ancien président au cerveau confus ou le leader du Sénat Républicain aux paralysies multiples.Un vrai super-héros est venu demander de l'aide mardi, au plus sacrant face à ce génocide tenté contre son peuple devant un occident subtil d'interventions.