Valérie Rouzeau m’a guidé dans les chansons de Nina Simone. Elle en raconte la vie et surtout donne envie d’écouter, écouter, écouter Nina Simone, décédée il y a un peu plus de vingt ans. Eunice Waymon devient Nina Simone, en 1954, « pour passer inaperçue aux oreilles de sa mère ». Si on a refusé à Eunice Waymon de devenir « la première pianiste classique noire du monde, Nina Simone est devenue la plus grande diva de tous les temps », écrit Valérie Rouzeau. Et c’est moins en racontant sa vie qu’en écrivant le rapport entre celle-ci et ses engagements, entre celle-ci et ses chansons que l’autrice nous donne envie de retourner aux enregistrements, aux textes des poètes qu’elle a chantés, parfois en modifiant d’un mot mais significativement le texte, en insérant des notes de Bach ou de Chopin dans ses concerts.
Le livre, le neuvième de la Collection Supersoniques de la Philharmonie de Paris, est aussi illustré par Florent Chopin. Ci-dessous, une double page vous donne une idée de ce <u’on y trouve.
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