En 2010, c'est au cours d'une Nuit Blanche que j'ai vu cette affirmation, alors colorée de plusieurs lettres lumineuses, de Miguelangelo Pistoletto : Aimer les différences (ci-dessous dans une autre présentation).
En 2012, c'est le Labyrinthe que je découvrais au Cent Quatre, à Paris, et que je retrouve ici.
Et voici que je marche parmi d'autres oeuvres : des portes, des chaises, des miroirs, la philosophie, des bas en haut et des hauts en bas, de quoi se perdre par jeu dans un monde où la réalité roule en accumulant des informations, des mots, des images.
Et ce n'est sans doute pas un hasard si cette exposition de Pistoletto me ramène à une citation de Philippe Forest (à propos du livre de James Joyce, Ulysse) : « Car il s’agit de s’égarer. Comme dans ces palais des glaces des vieilles fêtes foraines. (…) S’imaginant apercevoir quelqu’un d’autre au bout d’un couloir quand c’est [votre] propre image qui vous est renvoyée dans un miroir. »