Après Pull My Hair Back, Oh No et All The Time, Jessy Lanza revient avec un quatrième album sur lequel elle est plus en forme que jamais.
Love Hallucination ouvre une nouvelle décennie pour l’artiste canadienne tout aussi prometteuse que celle qui l’a vue éclore en collaboration avec Jeremy Greenspan (moitié des Junior Boys, et dont le dernier album Waiting Game publié l’an passé est particulièrement touchant et d’une incroyable efficacité). Ici, sept des nouvelles chansons sont le résultat du travail de Jessy et Jeremy, tandis que de nouveaux grands noms viennent s’ajouter à la liste des collaborateurs : David Kennedy, Jacques Greene, Marco Niemerski et Paul White sur chacune des quatre autres chansons.
Les onze nouvelles chansons se développent dans un univers onirique, à l’ambiance assurément zen et pourtant dynamique.
L’un des moments-phares est sans nul doute « I hate myself » dont les paroles se résument au titre ad lib, ponctué d’un « you’re so cool » plein d’optimisme, et aussi surprenant que cela puisse paraître, la chanson dévoile quelque chose d’assez magique car on n’y sent aucun apitoiement, aucune tristesse profonde, juste un sentiment personnel exprimé tel un leitmotiv, à en perdre tout sens réel possible tant la voix de Jessy Lanza est douce et positive.
Je me suis une nouvelle fois jeté les yeux fermés sur son nouvel, et la Canadienne non seulement ne me déçoit pas, mais elle parvient même à me surprendre !
(in Heepro Music, le 17/09/2023)
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