Dans ses entreprises, il engageait des humains à la peau noire, les payait 5$ de l'heure comme leurs employé(e)s à la peau blanche, mais les confinaient à des rôles sans espoir de promotion. Mais son racisme était plus criant et ouvertement déployé envers les Juifs. Une vague importante d'immigration mondiale, de partout, a eu lieu au passage du 19ème au 20ème siècle (ensuite après la Seconde Grande Guerre pour des raisons évidentes), et 30-35 ans, plus tard, ils étaient "intégrés" aux sociétés des pays qui les "accueillaient". Je place des guillemets car ceci était socialement relativement nouveau, et un peu comme nos réactions face à des nouvelles technologies ou des nouvelles méthodes de travail, on acceptait moins, qu'on s'adaptait.
Outremer, en Allemagne, Adolf Hitler était un tel admirateur de la méfiance et de la propagande haineuse de Ford envers les Juifs, qu'il mentionne Ford dans son manifeste Mein Kampf, afin de donner du poids à sa culture nationaliste Nazie qui fût rendu accessible en 1925. Ford a ensuite eu des accès faciles pour installer et ouvrir des bureaux de productions de son entreprise voiturière, en Allemagne.
Le nom de Ford serait prononcé lors d'un témoignage au Procès Nuremberg d'un jeune Allemand expliquant les étapes de sa radicalisation. Le jeune homme évoquait le livre de Ford appelé The International Jew bourré de préjugés et de faussetés qui l'avait beaucoup inspiré lui et ses amis. Voir un étranger représentant un tel succès inspirait.
Ford était un des hommes les plus riches sur terre ce qui ne lui donnait pas la (chance?) de vivre une vie normale accompagnée de vision normale. Il était aussi, en revanche, fruit de l'ignorance crasse de son époque.
De mes 51 ans, je n'ai eu conscience que de 2 génocides. Celui des Tutsis par les Hutus, au Rwanda et celui des ouïghours, en Chine, toujours en cours. Mais il y en eu génocides en Ouganda, dans l'Est du Timor Oriental, au Cambodge, au Zimbabwe, en Irak, en Somalie, en Bosnie-Herzégovine, au Zaire, au Congo, au Darfour, en Syrie et en République de l'Union de Birmanie, depuis 1972.
Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Vladimir Putin incarne une nouvelle forme d'Hitler rêvant d'un passé "sans immigrants", Ukrainiens qu'il considère Russes et rien d'autres malgré leurs nations différentes, leur indépendance et leur langue différente. Il cherche aussi une épuration ethnique.
Mais pas à Elon Musk. Enfant de l'Apartheid et Henry Ford des nouvelles années 20. Musk est la preuve vivante qu'on peut être le plus riche au monde, avoir une vision d'affaires inspirée, mais aussi être le roi des imbéciles.
Musk est grand véhiculeur de fausses histoires et de théories conspiratoires. Il se place assez facilement du très mauvais côté des choses. Comme un(e) immature aurait envie de faire tout le contraire de qu'on s'attend de lui/d'elle, simplement pour faire réagir.
Une info a été lancée cette semaine et je n'avais pas envie d'y croire. Musk aurait utilisé les sondes de Spacex afin d'aider les Russes à parer une attaque des Ukrainiens, en Crimée.
Du sale type.
Sale comme un ignorant sait l'être naturellement. Mais l'ignorant, c'était aussi moi.
En creusant, j'ai trouvé que Musk a plutôt refusé d'intervenir ni d'un côté, ni de l'autre. Ne voulant pas être associé à la guerre.
Ou a-t-il raison ? Ouïghours et Ukrainiens aimeraient probablement plusieurs solutions de survie.
Ce n'est pas son devoir à lui d'y veiller. Mais à nous tous d'y réfléchir.
Le petit gars dans la cour d'école qui mange une volée par ses camarades, on ne reste pas autour les bras croisés.