C’est la vingtième année d’existence du prix qui porte mon nom à l’ICHEC. Ce sera aussi la dernière, l’IA aura eu raison de la langue française dans cet exercice : comment, en effet, découvrir qui a vraiment un style ou qui a utilisé ChatGBT ? Mais 20 ans, c’est beaucoup aussi et c’est un objet de satisfaction ! Chaque année, je suis allé à la remise des prix donner un petit message souriant autour de la belle langue française (difficile à manier dans un environnement commercial). Je dois cette initiative qui m’honore au recteur de 2003 : Christian Ost. La rectrice actuelle, Brigitte Chanoine, a pris la relève. Merci à toute l’équipe qui préparait le choix des mémoires et l’organisation du prix lui-même (les livres à offrir, un diplôme, etc). Vous trouverez ci-dessous cette ultime intervention. La photo de l’allocution et la photo en compagnie de la rectrice…
Il y a peu, l’Immortelle Secrétaire perpétuelle de l’Académie Française, Hélène Carrère d’Encausse, nous a quittés. D’elle, j’aimais bien cette phrase, à la fois légère et grave : « Ce n’est pas nous qui sommes immortels, c’est la langue française ».
Pourtant, avec l’arrivée des nouvelles technologies et la globalisation, chaque nouveau mot naît en anglais et le reste à peu près dans toutes les langues. On surfe sur nos mails, on clique sur le site web, etc.
Il ne faut évidemment pas s’en offusquer, puisque la langue, quelle qu’elle soit, sert à communiquer.
Il est donc logique de trouver dans les mémoires de fin d’études, en particulier ici à l’ICHEC, un beau mélange des deux langues, voire de plus (j’ai lu des sigle japonais).
Pourtant ce prix est attribué à l’élève qui a pu rédiger dans la plus belle langue son mémoire.
Avant de vous le dévoiler, je tiens à remercier le jury composé de professeures volontaires. Cette année j’ai eu la chance d’être entouré de Fabienne Arnould, de Claire Jeandrain, de Françoise Mathieu, de Solange Simons et de la secrétaire générale du jury, Ingrid Bawin, dont les commentaires et les notes sont précieux à partager, depuis le tout début en 2003. Il y a 20 ans cette année. Je salue aussi la présence de Sylvie Dony qui fut la toute première organisatrice.
Deux remarques rapides qui justifient le choix de cette année. Remarques notées lors de la délibération à propos du mémoire choisi, qui aborde la RSE, un sigle francophone : la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Le récit est fluide et agréable, les titres sont à chaque fois une belle accroche pour la lecture, le mémoire est structuré et les liens sont variés : En revanche, en fin de compte, ainsi, en somme…
Personnellement, j’ai apprécié de trouver l’inverse des habitudes : au lieu d’anglais/français, on trouve le français/ anglais dans ce sigle : « la TPP (Théorie des Parties Prenantes) également connue sous le nom de « Stakeholder Theory ».
Nos félicitations à l’auteure du mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de Master en gestion de l’entreprise intitulé « L’impact de la RSE sur la marque employeur : une étude de la perception des candidats sur le marché du travail » : Diane Bourguignon.