Adolescents, Nora et Titus n’appartenaient pas au même monde. Elle, fille de baron, gravitait dans les hautes sphères de la société. Lui, simple valet de pied inculte, ne possédait que sa beauté virile. Pourtant, ils se sont follement aimés avant que le destin, cruel, ne les sépare. Lorsqu’ils se retrouvent quinze ans plus tard, la roue a tourné. Titus est devenu un brillant chirurgien et lady Honoria Woodhaven n’est plus qu’une femme déchue, la veuve d’un criminel. Aujourd’hui, Titus la hait, à juste titre. Mais quand il la regarde, la passion fait toujours flamboyer ses yeux…
Mon avis :
Pour du Kerrigan Byrne, je trouve ce titre plutôt décevant et trop convenu ! Moi qui me faisais un plaisir de retrouver l’univers de Sans foi ni Loi dont Les Demoiselles Goode sont issues, c’est une petite déception.
L’intrigue est superficielle et la romance, trop rapide à mon goût. De mon point de vue, elle manquait cruellement de sel et de piquant. Rien à avoir avec les premiers tomes de Sans Foi ni Loi. Pourtant, avec le passé et les quiproquos entre Titus et Honoria il y avait de quoi faire. Titus n’arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs et Honoria est assez fade, elle qui passait pour une femme égoïste, facile, voire cruelle. Elle aurait pu être tellement plus que cette fille qui se languit pour son amour de jeunesse qu’elle a trahi.
Si j’ai pris plaisir à retrouver quelques héros des tomes précédents (de la série principale), j’ai lu l’histoire de Titus et Honoria sans trop d’émotion. Durant ma lecture, j’ai eu l’impression que l’autrice cochait un cahier des charges. Des héros-amants qui se détestent, mais se désirent. Des quiproquos parfois assez bateau, une rivale pour un peu de jalousie qui dure à peine un paragraphe et un méchant plus que superficiel. Et le pire, je crois, c’est l’amorce des futures romances avec deux des sœurs d’Honoria… Là encore, je ne sais pas, mais j’ai trouvé ça mal venu.
Dans l’ensemble, si j’ai lu le roman sans difficulté, je n’ai pas ressenti grand-chose pour les personnages ni pour l’histoire. À mon avis, c’est une romance historique que je risque, hélas, de vite oublier.