"Lorsque nous parvenons à nous ouvrir à nous-mêmes, que nous cessons de nous punir ou de nous condamner, nous pouvons toucher notre bonté primordiale.
C’est parce que nous possédons en nous cette bonté primordiale que nous pouvons nous apprécier et aimer la vie. C’est parce que nous bénéficions d’un esprit et d’un corps qui sont précieux que nous pouvons entrer en relation avec le monde et le comprendre.
Bien que notre vie soit précieuse, elle est cependant éphémère et personne ne peut dire combien de temps elle va durer. Tant que nous sommes en vie, nous avons tout intérêt à en faire bon usage ; et avant d’en faire bon usage, pourquoi ne pas l’apprécier ?
Cependant il y a un problème. Tant que nous continuons à entretenir nos habitudes anciennes et que nous ne prenons pas la ferme décision d’arrêter de courir dans tous les sens, nous n’aurons aucune possibilité d’apprécier notre vie.
Nous sommes tellement absorbés dans l’activité à poursuivre nos désirs, que nous ne parvenons pas à trouver un peu d’espace pour reprendre contact avec notre cœur. Si nous persistons à prendre nos désirs pour la réalité, ceci ne nous mènera pas à la paix intérieure mais plutôt au désastre.
D’ailleurs soyons honnêtes et jetons un regard sur ce qu’a été notre vie jusqu’ici ! Pour la majorité d’entre-nous, sincèrement ce n’est pas folichon !
Qu’avons-nous fait réellement de bien pour nous-mêmes et pour autrui ?"
- Karma Seunam Dordjé -
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