Un, deux, trois, nous irons aux bois. Quatre, cinq, six, cueillir des cerises. Sept, huit, neuf, il n’y a plus rien de neuf. Les chiffres d’après ne l’intéressent pas, il préfère chercher des nuages aux formes insolites, des qui se mélangent, des qui se chevauchent, des qui s’oublient, des qui se défilent et qu’on retrouve au crépuscule, endormis contre une montagne qui leur a servi d’oreiller. Au fond, le plus inquiétant reste les fumées des volcans assoupis qui brouillent toujours les pistes.