mardi 15 avril 2025

Noir Indélébile

Quand les jeunes afro-américans visitent le National African American Museum of History & Culture,  de Washington, aux États-Unis, il est fréquent que jeunes et moins jeunes aient les larmes aux yeux pendant le parcours. D'empathie pour les gens du passé, mais aussi par dignité et ému(e)s pas la beauté de ce qui y est présenté. On ne trace rien sur des vitres propres. C'est dur, mais beau aussi. Souvent injuste et inhumain. Mais aussi fameusement humain. Les traces ne sont pas que cicatrices.

Le NAAMHC est au Smithsonian.

Il y a 9 ans, le Musée Smithsonian a ouvert les vannes de l'histoire des Humains à la Peau Noire de l'ancien du pays le plus influent au monde avec une section ainsi consacrée à la richesse de leur passé. 

Mais les racistes au pouvoir, aux États-Unis, sont en mission afin de réécrire l'histoire. Comme le font naturellement le modèle spirituel du crétin sentinelle en selle du président; la Russie Soviétique, depuis presque toujours. On a déjà effacé l'historique de la Covid 19 dans le réseau de santé aux États-Unis, et on travaille fort pour couper les fonds envoyés au Smithsonian. On veut les saigner pour ensuite les effacer, peu à peu, et les réinventer à la façon conservatrice. On a déjà commencé à enseigner que TOUS les Humains à la Peau Noire étaient issus de l'esclavage.  

Pendant qu'Oprah pleure de voir son amie voler dans l'espace entre riches, laissez-moi vous parler d'une autre sorte de richesse en quelques 5 personnalités majeures dans l'essor des Humains à la Peau Noire, aux États-Unis.

Harriet Tubman. Elle a vécu 91 ans. Échappant à l'esclavage au 19e siècle, elle a effectué 13 missions afin de sauver autour de 70 esclaves de leurs exploiteurs. Dont ses ami(e)s et sa famille. Militante activiste dans un réseau anti-esclavage elle a assuré des refuges dans des maisons sécuritaire et des passages d'évasion par le Chemin de Fer Clandestin. Pendant la Guerre Civile, elle a été très utile comme vigile armée et espionne pour l'armée de l'Union. Elle a aussi fait passer des esclaves au Canada. Ce "nasty" pays dont parle le désaxé de la Maison (presqu'exclusivement) blanche. (Ils ont des serviteurs et des majordomes noirs...). Elle est parmi les toutes premières Femmes à avoir guidée une armée et a réussi à faire libérer près de 700 esclaves dans le raid du Combahee Ferry. Elle est icône et héroïne majeure, symbole du courage, de liberté et de dignité humaine.  

Jackie Robinson. Superstar sportive des écoles qu'il a fréquenté, il était joueur de football quand il a été recruté pour la Seconde Guerre Mondiale. Mais il a été envoyé en cour martial pour avoir refusé de s'assoeir au fond de l'autobus, puis honorablement remercié, quand on a vu que sportivement (et humainement pas ça, ils le voyaient moins) il était parfait. Jouant d'abord dans les Ligues d'Humains à la Peau Noire, au baseball, c'est Montréal qui lui fera une première place sur le terrain, club-école alors des Dodgers de Brooklyn, qui seront les premiers à le faire jouer dans les majeures. Un rare homme de couleur. Car il y en avait d'autres, Satchel Paidge, un lanceur et surtout Josh Gibson, meilleur que Robinson, et qui mourra jeune, le coeur brisé d'être resté dans l'ombre. Robinson avait Los Angeles de son côté et plus de personnalité. Et il a été un majeur ambassadeur de la fin de ségrégation dans la baseball majeur.  

Rosa Parks

Les Tuskegee Airmen. Groupe d'aviateurs afro-américains fondé en Alabama, la première entièrement composée d'Humains à la Peau Noire. 992 seront ainsi formés entre 1941 et 1946 et 355 envoyés en missions outremer, Seulement 84 y perdront la vie. Ils ont reçu de nombreuses éloges, de la part du président Franklin D.Roosevelt et son épouse Eléanor. Ils ont protégés les bombardiers des tirs ennemis passés l'attaque de Pearl Harbor et défendu le pays avec un héroïsme extraordinaire en tout temps. Lâchement, on les lançait dans des missions dangereuses comptant le sacrifice humain, de manière plus leste. Et justement, ils ont tout simplement brillé. ayant un meilleur ratio de survie que la plupart des escadrilles caucasiennes. 

Miles Davis. Issu d'une famille riche dont le père est dentiste et la mère violoniste et enseignante en musique, il ne souffrira jamais de pauvreté, mais bien de discrimination, au pays des racistes profonds. Joueur de trompette, chef de band, compositeur et arrangeur majeur de l'univers jazz, il transformera le monde musical sur plus de 30 ans. En plus de faire preuve d'audace, il a inspiré des tonnes de musiciens de son époque, mais continue de la faire, de Thom Yorke à Prince en passant par Trent Reznor et Kendrick Lamarr. Miles était grandiose. Reste immortel par son art. 

C'est la très inspirante Jasmine Crockett qui m'a inspiré la chronique du jour. Elle a du chien.  

Je l'aime beaucoup.

Contrairement aux gens qui composent le gouvernement bandit des États-Unis. 

On doit tant aux Humains à la Peau Noire. 

Il faut faire exercise de mémoire.

Le gouvernement actuel peine à cacher son racisme.  

lundi 14 avril 2025

Marisa Berenson

Première fille d'un diplomate Étatsunien d'origine russo-polono-juive, née à New York, et d'une mère d'origine italo-franco-suisse, le nome familial d'origine est Valvrojenski. Elle a une petite soeur, Berry. qui nait 10 mois après sa grande soeur, presque jour pour jour. 

Maman est importante personnalité mondaine. La famille élargie de Marisa comprend une grand-mère designer, un grand-père d'importance religieuse

La directrice éditoriale du magazine Vogue Diana Vreeland la découvre, adolescente et en fait une mannequin. Les années 60 en font une star du mannequinat international. Lucino Visconti la choisit pour ses débuts au cinéma. Elle est belle, passe bien à la caméra. Sa soeur Berry aussi, bénéficiera des chemins débroussaillés par Marisa, fera du mannequinat aussi. Se cherchant spirituellement, elle est parmi les Beatles, Mick Love des Beach Boys, Donovan, Mia & Prudence Farrow en Inde, en 1966, avec le Maharishi pour y faire de la méditation transendentale, ce qu'elle fera toute sa vie. Là-bas, c'est avec Ringo & George qu'elle fraye le plus. 

Le tout premier film dans lequel elle apparait attire l'attention partout dans le monde, est sacré meilleur film étranger en France et au Japon, gagne 4 BAFTA en Angleterre, un Donnatello en Italie, pour la meilleure réalisation, gagne 4 rubans d'argent en Italie, bref le film sera souvent nommé parmi les meilleurs films de tous les temps.

 Si sa carrière s'arrête là, Marisa est déjà mémorable. 

Mais en 1972, elle n'a que 24 ans. Elle a cet âge quand elle est choisie à nouveau, par Bob Fosse, pour incarner Natalia Landauer dans l'adaptation de la pièce de théâtre Cabaret qui gagnera 8 des 10 Oscars pour lequel le film est nommé, et des tonnes de prix partout dans le monde. Marisa elle-même, gagne u prix pour son second rôle féminin dans ce film de la National Board of Review, et est nommée pour deux Golden Globe et un BAFTA.  Donc en 2 films seulement, elle pourrait à nouveau ne plus jamais travailler et elle resterait très mémorable. 

Après avoir joué dans un film italien, Marisa est choisi par un autre maitre du cinéma, Stanley Kubrick afin d'incarner Lady Honoria Lyndon dans le sous estimé chef d'oeuvre Barry Lyndon. Il y a pire comme parcours. Elle parle anglais, français, italien. Pour ses trois seuls films, celui de Visconti, de Fosse et celui de Kubrick, elle mérite de passer à l'histoire. 

Elle épouse un manufacturier de rivet, mais le divorce deux ans plus tard. Jusque dans les années 80, elle jouera dans 8 autres films, mais qui ont assez peu d'impact. Mais elle fait toujours du mannequinat et n'a rien a tellement prouver. Elle devient maman d'une fille. 

Elle joue dans l'adaptation du livre du même nom de Peter Viertel, White Hunter, Black Heart, tourné par Clint Eastwood dans un film dans lequel Eastwood joue aussi. Elle y joue un personnage inspiré de l'actrice Katherine Hepburn sur le tournage d'African Queen, en 1950. La même année, elle joue Françoise, dans un film qui met aussi en vedette Kris Kristofferson

Elle épouse un avocat qu'elle divorce 5 ans plus tard. 

Elle joue dans 7 autres films dans les années 90, en français, italien et en anglais. 

Elle jouera dans 11 autre films dans les années 2000, dans les 3 mêmes langues.

Et dans 8 films dans les années 2010

Cette fois, les films soit moins mémorables. Mais sa beauté a été largement exploitée par le mannequinat, la télévision et le cinéma. Elle a même performé sur scène dans 3 pièces de théâtre entre 1980 et 2016, dont Lady Capulet dans une représentation de Romeo & Juliet.

Elle joue une artistocrate en 2023 et une chanteuse l'an dernier, en France. 

Elle a eu 78 ans, en février dernier.

Sa soeur, Berry était du vol d'avion qui a été le premier à foncer dans une des tours du World Trade Center, y trouvant la mort à 53 ans, en 2001. Marisa était alors aussi en avion et atterrissait d'urgence en Nouvelle-Écosse sans savoir que c'était lié à la mort de sa soeur. 

Sa soeur Berry aurait dû avoir 77 ans aujourd'hui. 

dimanche 13 avril 2025

Un Seul Plan (& Mémorables)

Mémorables au pluriel oui. Même si ce n'est qu'un seul plan. 

Divulgâchis peut-être promis. Mais peut-être pas non plus. Je vous en offre 20. Dans des films. Qu'on ne remarque peut-être pas toujours tout de suite. Mais qui sont toujours remarquables. Quand on les remarque....

Vous me suivez toujours ?

Vous avec vu la série Adolescence sur Netflix ? Écrite et jouée par Stephen Graham (celui qui joue le père). 4 épisodes et 4 plans unique. De près d'une heure. Une caméra épaule qui nous donne l'impression qu'on est avec eux, mais qui vole aussi et qui surprend tellement. Le second épisode a une finale qui passe du ciel au visage d'un personnage sur une version (en chorale d'enfants à la voix haute) de Fragile de Sting. Aussi beau que bouleversant. Faire un long plan séquence de près d'une heure c'est toute une chorégraphie qui nécessite beaucoup de mise en scène et de pratique. D'habiletés aussi. Si à la 40e minute quelqu'un merde, il faut tout reprendre. 

20 fois au cinéma où un long plan séquence à brillé de technique et d'adresse.

Kingsman. Il s'agit de la caméra de George Richmond et la mise en scène de Matthew Vaughn. Dans cette parodie des films de James Bond, on a pris pas moins de 7 jours pour tourner une scène de bataille d'un peu plus de 3 minutes sans coupes. Plein d'effets d'accélérés et de trucages post production, mais sans coupe pour l'oeil humain. Plusieurs m'ont conseillé cette comédie qui serait très réussie. Je vais me commettre éventuellement. 

Creed. C'est la caméra de Maryse Alberti et la mise en scène de Ryan Coogler. C'est encore une scène de combat, de combat dans le ring. C'est plus de 4 minutes. C'est très habile. Il y aura beaucoup de chorégraphie de combats dans ces plans séquences. 

Boiling Point. Justement Stephen Graham encore. Donc, la confirmation de l'idée du plan séquence qui logeait dans sa tête bien avant Adolescence. C'était il y a 4 ans.

Victoria. Ce film allemand de Sebastian Schipper, avec à la cinématographie Sturla Brandth Grovlen est entièrement tourné en plan unique. Ça a été tourné entre 4h30 et 7h00 du matin, le 27 avril 2014, à Kreutzberg et Mitte, en Allemagne. C'était 12 pages de scénario avec des dilaogues majoritairement improvisés. Wow!  

The Protector. Une autre séquence de bataille, habilement chorégraphié. Et sans coupe, ça nous donne l'impression d'être dans la bataille nous-mêmes. Au minimum, d'en être témoin d'assez près.

Snake Eyes. Brian De Palma est déjà prompt à l'hommage. Avec Claude Chabrol, en France, on dit que c'est le meilleur pasticheur d'Alfred Hitchcock. Dans ce film, tourné à Montréal, il offre une séquence dans une arène de boxe assez intéressante. Avec la splendide Carla Gulino. 

The Shining. C'est le moins long des plans et c'est au fond simplement un traveling. Mais c'est chouette. Tout est agréable dans les films de Stanley Kubrick. Sauf peut-être ses thèmes, diront certains. Et ses tournages diraient les acteurs, actrices et travailleurs de plateaux. Shelley Duvall, assurément. 

Oldboy Encore chez les asiatiques, dans un film de Park-Cahn Woo avec la caméra de Chung Chung-Hoon, une chorégraphie de bagarre underground.

Atonement. Ce plan m'avait beaucoup impressionné. Bon livre, meilleur film selon moi, Joe Wright a eu des contraintes budgétaires pour son tournage, il a donc improvisé un long plan séquence afin d'éviter la salle de montage et les frais qui l'accompagne. La scène de Dundkirk est fort impressionnante. Ce film aussi. Je l'ai acheté. Je découvrais alors le talent inouï de Saoirse Ronan, enfant. Je n'étais pas le seul à la découvrir ainsi. C'est Seamus McGarvey le directeur photo.

Boogie Nights. Paul Thomas Anderson est l'homme de deux films selon moi. Magnolia et celui-là tourné juste avant et inspiré d'un court documentaire qu'il avait tourné sur un acteur du milieu pornographique.

1917. Les films de guerre en offre souvent beaucoup pour l'oeil et ce film de 2019 de Sam Mendes, tourné par son directeur photo, le grand Roger Deakins ont offert ce petit chef d'oeuvre de séquence dans un excellent film sous estimé. Il faut lire sur comment ceci a été fait. Formidable. 

The Player. Robert Altman a eu une drôle de carrière en dents de scie. Avec ce film de 1992, il renversait le scénariste en formation que j'était avec cette histoire parfaite sur Hollywood. Le plan d'ouverture est à la fois très intelligent, la caméra de Jean Lépine proposant des regards paranoïaques de voyeurs, tout en faisant référence à Orson Welles et un plan séquence du même genre. 

Russian Ark. Film expérimental russe d'Alexander Sokurov et tourné avec la caméra de Tilma Bultner en 87 minutes le 23 décembre 2001 au Winter Palace du musée de l'héritage Russe, l'exercise de sryle impressionne.

Hard Boiled. Dans ce thriller d'action de John Woo on peut voir une séquence de près de 3 minutes tournée par Wang Wing-Heng. Dans ce type de scène, il y a tant de fracas, on ne peut quand même pas la retourner plusieurs fois. 

Gravity. Tourner "dans l'espace", donc en studio, est légèrement plus facile car tout est plus facile à contrôler. Alfonso Curaon est toutefois extraordinairement habile et sera récompensé pour son talent de réalisateur aux Oscars. Il refera la coup avec son directeur photo avec Leonardo DiCaprio, dans l'eau. Ici, le directeur de la photographie est Emmanuel Ludezki.

Birdman. Alejandro Inarritu a fait lui aussi tourner Emmanuel Ludeski pour du plan unique sans coupe, mais toute la durée d'un film de 119 minutes. Phénoménal. Il y a des "coupes" si habilement cachées qu'on a réussi à tourner à coup de quelques 15 minutes. Si brillant que ça a gagné toute sortes de prix. 

Touch of Evil. La scène d'ouverture utilisant alors en 1958, quelque chose de tout nouveau, un classique du cinéma. Welles était magique. 

Rope. Alfred Hitchcock a été le premier à faire un film créant l'illusion d'être tourné en un seul plan. 

Goodfellas. Martin Scorsese est un tel amoureux du cinéma, il a demandé à Martin Balhaus d'accompagner le jeune couple d'amoureux dans son chef-d'oeuvre de film de 1990, de la rue à l'intérieur du club On a l'impression d'être aussi emmerveillé des sens que le personnage de Lorraine Bracco.

Children of Men.Le 4e et dernier épisode de la série Adolescence a quelque chose de magique avec sa caméra qui passe du devant d'une voiture dans laquelle on roule à l'intérieur et qui se fait mouche autour des personnages de manière époustouflante. 

Beaucoup d'adresse dans tout ça.

De l'art, pour vrai.    

samedi 12 avril 2025

Poisons

Depuis 2025, ma vie est un véritable tourbillon. 

Je ne sais trop comment je m'y prends pour y arriver, mais j'arrive. À bout d'énergie. L'équilibre se conjugue toujours par les arts avec moi. Je vous avais dit que je m'étais commandé (pour la dernière fois) des DVD avec les sous de ma fête en février. J'ai fait ça le 15 mars. Ça aurait dû être source de plaisir, le fût majoritairement. Mais ce premier DVD reçu craqué, on m'a promis de m'en livrer un autre mardi dernier. Poisson d'avril. ce jour-là, ça disait finalement que je l'aurais samedi. Rien reçu samedi. Désolé d'être en retard est le message. Je les ai questionné, dois-je encore m'attendre à recevoir quelque chose de votre part ? Dollard Des Ormeaux, c'est tout près. Je ne comprends pas le retard. Pas de nouvelles depuis dimanche. J'ai demandé un remboursement mercredi. Mais aurais voulu le film. J'ignore encore j'aurai quoi, quand. 

...Je l'avais...christ...
De plus. Cabaret, que j'avais aussi commandé, n'a jamais joué dans mon DVD. Nouvel irritant. Juste un "?" tout le temps. Et finalement un "merci de vérifier si ceci est compatible...gnagnagna... C'était vendu prétendument en format NTSC, ce ne l'était surement pas. Plus facile comme gestion et plus satisfaisant, on m'a vite proposé remboursement et le tout est parti aussi vite que j'ai été remboursé de 28.63$. 

Puis...j'ai réalisé, grand étourdi, que j'avais déjà acheté Cabaret assez récemment. Il fallait donc que je le retourne, peu importe. Cette fois, J'AI le film. Et j'ai vérifié, il fonctionne. Mais j'ai probablement perdu 20$ avec Woody. 

Stress inutile là où je devais avoir plaisirs simples. Durs à réellement comparer face aux malheurs des tonnes d'autres, mais le stress au travail est tellement devenu empoisonnant aussi, ça étouffe. Notre patron a soudainement décidé que notre département, dont il ne comprend rien, ne fonctionne pas comme il en aurait envie et il a l'intention "de bouleverser notre département". Bring it on que j'ai tout de suite pensé. Ses désirs sont incompatibles avec ce qui est faisable de notre part. Il va le découvrir. Au fond, çca me plait aussi. Mets ton nez dans notre caca. Inévitablement, ça donne une ambiance. J'ai hâte qu'il voit enfin l'aubaine que nous sommes et les petits miracles qu'on fait tous les jours. L'ignorance lui sort par tous les orifices. Pas fâché qu'il se penche sur nous. Mais inquiet aussi. Car je sais qu'il veut voir notre emploi du temps dans le but de nous donner plus de tâches. Et pour l'instant, il n'y arrive pas car on est toujours trop occupés. Et ça l'agresse. Mais pas autant qu'ils nous agresse nous aussi. On a une indépendance qui l'agace. 

Cette envie de contrôle, poison ridicule qui accompagne souvent cette folie de toujours vouloir plus d'argent...Assez ? les gens connaissent le mot assez ? On a assez de travail. Pas assez d'argent pour, mais assez de travail. Poisons, multiples poisons, contrôle et argent. 

On l'a vu, la semaine dernière avec le délit d'initié qu'à fait le crétin des États-Unis qui a voulu contrôler les marchés financiers, on l'a vu avec la CAQ qui veut plus de liberté à choisir ses juges, on l'a vu avec Blanchet du Bloc qui s'en prend à l'indépendance...CHRIST! j'ai pas besoin de finir ma phrase, si t'es indépendant, tu dois rien à personne. 

Prends ton trou Blanchet ! Il est bien creusé ton trou, tu ne sera jamais chef du pays, seulement chien de garde. Et un chien, ça jappe, ok alors, fair enough. Jappe si tu veux. C'est tout ce que tu pourra faire, tout le temps. 

C'est à cette indépendance, de notre département, que s'en prend aussi notre patron à la con.  

Bring it on, Bitch!

Tu vas finir pas comprendre qu'on a le droit de demander d'être mieux payé qu'on l'est.

Je suis désordre aujourd'hui. Désolé. Besoin du week-end au condo dans le Nord. Plus je vieillis, plus je glisse vers l'anarchie. 

vendredi 11 avril 2025

Nancy Allen

Nancy est née dans le Bronx, 3e enfant d'un policier de New York et d'une mère originaire du Bronx. Très timide jusqu'à l'adolescence, sa mère l'inscrit à la danse ce qu'elle étudiera sérieusement, mais dont le sens de la compétition fera en sorte qu'elle n'y prendra jamais plaisir. Elle joint donc l'école de jeunes professionnel(le)s de Jose Quintano qui se spécialise dans la formation et le placement de jeunes artistes. 

Ni trop belle, et pas laide du tout, elle joue beaucoup de rôles différents passant dans toute sortes de genre dans les productions théâtrales préparées en groupe. Mais elle reste timide. Elle jouera aussi toute sa carrière dans toute sortes de genres. 

En 1973, elle sera choisie par Hal Ashby pour jouer une nerveuse potentielle amoureuse flirteuse avec Jack Nicholson dans The Last Detail. Ça lui donne l'absolue piqure du jeu. Elle choisit donc de se relocaliser sur la côte ouest, à Los Angeles. Mais rien n'y est facile et un agent lui dit même qu'à 25 ans, pour elle, ça ne vaut plus la peine d'y penser. Elle ne réussira jamais. Ce métier, pour les Femmes, peut être si toxique. Ça ne l'empêche pas d'être choisie par Brian De Palma pour incarner la méchante Christine Hargensen dans Carrie et d'être au privé, l'amoureuse de Brian. Par lui, elle travaille avec son ami Steven Spielberg (sur ce projet producteur) dans I Wanna Hold Your Hand, premier film de Robert Zemeckis. Spielberg retravaille avec elle dès son film suivant comme réalisateur. Elle épouse De Palma en janvier 1979. Amy Irving, première femme de Spielberg et Nancy seront très amies. Pour la vie. 

Elle sera l'actrice fétiche de De Palma pour ses 3 films suivants. Un projet dérivé d'un cours que donne De Palma, en cinéma, avec rien de moins que Kirk Douglas, et deux films majeurs de Brian: un hommage à Antonionni, mais là où Antonionni était narrativement visuel, Brian y est plus auditif. Inspiré aussi de Ted Kennedy et Chappaquiddick, et un clin d'oeil terrifiant à Psycho d'Alfred Hitchcock avec aussi Angie Dickinson et Micheal Caine. Deux excellents films. Elle joue dans la science-fiction, fait du second rôle dans une comédie romantique et sera narratrice dans un documentaire sur les films d'horreur. Elle divorce De Palma dès 1984 quand il s'intéresse trop à Mélanie Griffith. Nancy joue dans un film inspiré d'une légende urbaine, dans une comédie en rôle principal pour Paul Bartel, et tourne pour Abel Ferrara pour la télé. Elle fera aussi du film d'action. Je la découvre en agent dont le partenaire policier devient Robocop, en 1987. Elle sera du troisième volet de la franchise Poltergeist. Elle tourne dans une comédie, à Chicago, avant d'être des 2 suites de Robocop et de tourner pour la télévision. 

Elle tourne pour un ancien élève de De Palma et pour Bill Condon, avec Roger Moore. Les deux fois, pour la télévision. Joue dans Dial M For Murder, au théâtre, à Broadway. Elle tourne en France pour Éric Rochant et avec Richard Giecko, directement en vidéo. Elle reste dans le film d'action avant d'être choisie par Steven Soderbergh dans un rôle secondaire pour Out of Sight. Elle sera d'un film américano-argentin avant de jouer avec Christopher Walken, Robert Forster et Micheal Rapaport. Elle sera aussi d'un film surnaturel de Kari Skogland tiré de Stephen King. Elle épouse un humoriste rencontré sur le tournage de Robocop III. Mais le divorce 2 ans plus tard. Elle épouse un contracteur en 1998. S'en séparera 7 ans plus tard. 

Elle apparait ponctuellement à la télévision. Sa grande amie l'actrice Wendie Jo Sperber, rencontrée sur le tournage de I Wanna Hold Your Hand en 1978, décède du cancer à seulement 47 ans. Ça la bouleverse au point de se concentrer et de s'investir presqu'entièrement dans les recherches contre le cancer. 

Fuck, but oh so fuck cancer

De toute manière si le métier était cruel pour les Femmes en 1975, il est pire 30 ans plus tard.

Elle aura 75 ans le jour de notre fête nationale, au Québec, prochain.

Nancy auditionnait pour Carrie il y a 50 ans, cette année. 

Et ça orienterait complètement la vie de cette jeune femme timide.

Comme quoi la timidité, ça peut aussi se déjouer.  

J'ai l'impression d'avoir manqué mon coup en mars dernier, un mois qu'on consacrait aux Femmes, dont j'ai pris connaissance dans la dernière semaine. J'ai comme inconsciemment envie de vous en parler tout plein, en avril. Ne vous surprenez pas. 

La Femme sera toujours l'avenir de l'Homme. 

Majuscules partout.   

jeudi 10 avril 2025

Pensées Obstrusives

J'ai beaucoup de pensées obstrusives ces temps-ci. 

C'est très malsain.

J'ai eu en tête qu'on pouvait s'en tirer avec le viol si on était sympathique et talentueux. Pas une envie de ma part, détrompez vous, mais je pensais à Rozon le cochon, que tout le monde sait cochon, ça ne fait pas de doute aucun, que personne n'arrive à saisir comme poisson, et je trouvais tout ça tellement, tellement con. 

Puis, j'ai réalisé que ce n'était pas né, ces pensées dans ma tête, mais en Belgique.  

Europe, États-Unis et ailleurs, ne venez jamais dire comment traiter les Femmes. Nous sommes des années lumières en avance sur vous, au Québec. La Femme est l'égale de l'homme. 

Du moins dans les chances, partout. Alors imaginez la stupeur quand on a entendu parler de Ruben Vanstiphout.

Il est en refuge étudiant en gynécologie, il a 24 ans, il est soi disant charmant, au passé d'agressions sexuelles trop vagues pour être incriminé. Il venait d'être condamné pour clair viol contre une jeune femme et trouvé coupable, mais voilà qu'un juge en Belgique a trouvé qu'il était trop "sympathique et talentueux" et "sans antécédents judiciaires pour purger quelque peine que ce soit. 

Permettez-moi d'aller me rincer la bouche et de me brosser les dents après avoir vomi.

Heureusement on s'en va en appel avec tout ça. Déjà que les États-Unis ont ouvert la porte aux pédophiles en légalisant la "vérification" des parties génitales dans les épreuves sportives, sans consentement parental pour les mineur(e)s, la Belgique offre une nouvelle vitrine pour les déséquilibrés.

Mais c'est quoi ? c'est quoi dans toute cette semaine printemps hiver été, ces pensées que j'ai ? ça prend assez peu parfois pour faire un punk. J'étais dans cet état d'esprit. Je pensais au crétin du pays d'en bas qui suspendait son délit d'initié de 90 jours. Je souhaitais sa disparition. Et si les Simpsons ne se trompaient encore pas ? Ils ont prédit sa mort (fictive, dans l'émission animée) le 12 avril 2025. C'est ce week-end, ça! Et si...?

J'ai du nuage dans le nord du cuir chevelu. Mes commandes Amazon, me font ultimement digérer très vite. Je vous en parles davantage samedi. Par le prisme de Billy. J'ai envie d'expérimental. Bientôt je serai peut-être fan de King Crimson, Je suis quand même fan de Brian Eno et de David Lynch. Le pas ne serait pas si difficile à faire. J'ai le cafard et marchant mon mal sous un soleil qui faisait déjà fondre la neige du matin, je n'écoutais pas la bonne musique.   

Je pensais au boucher de la Palestine, qui prétend vouloir simplement se débarrasser du Hamas alors qu'il tue des enfants dans les écoles. Je pensais aussi aux Russes, au gouvernement criminel Russe. qui prétend parler paix en bombardant aussi le plus de civils Ukrainiens possibles, dont de nombreux enfants aussi. Je donnerais si cher pour être cuisinier de Benny the Butcher ou de Vlad le malade.

Bien entendu que je n'ai pas les qualifications, mais je sais mélanger bien des choses. Faire de bonne recettes dont on en revient pas.  

75% des déportés Salvadoriens n'étaient pas des criminels. Comme tout le monde le savait. C'était arbitraire et un coup de marketing afin de vendre l'idée que le gouvernement faisait le travail en ce qui concerne les immigrants mal intentionnés. Tous des mâles était la première erreur dans la triste mise-en-scène. Les masques des gardiens afin de se protéger des poursuites si on les identifiaient car tout le monde savaient qu'ils trichaient. Ou bien vite on le saurait assurément. C'est tombé cette semaine. Un de ceux-là était plus "big" que les autres et la poursuite contre le gouvernement sera étouffée par le riche entourage. Ce gouvernement des États-Unis est le pire que le continent n'ai jamais connu. On ne parle pas de 100 jours encore. 

On souffre pour vous, amis États-Unien. La corruption est institutionnalisée.

Ça obstrue nos nouvelles à la télé, à la radio, ça obstrue nos sens. 

La pollution est si grande.

Mais y a moyen de moyenner.

Moyennement au moins. 

Suffit de se brosser les dents après avoir vomi. 

mercredi 9 avril 2025

Les Yeux Brillants

Je m'ennuie des regards intelligents. C'est devenu rare publiquement. 

Je vous offre visuellement des titres de la formation Bright Eyes.

Que j'aime beaucoup. Passionnément. À la folie.

 

Going For The Gold
  

Ladder Song
Blue Angels Air Show

At The Bottom of Everything
Lover I Don't Have To Love


The Difference in the Shades

Haligh, Haligh, A Lie, Haligh

                                                                       
First Day of my Life


                                                                   If Winter Ends


Padraic, My Prince

                                                                   Gold Mine Gutted
All Threes
Hot Knives

Poison Oak
Bells & Whistles
The City Has Sex
The Center of The World
A Poetic Retelling of an Unfortunate Event
False Adverstising
The Calendar Hung Itself

Take it Easy (Love Nothing)
From a Balance Beam

a Scale, a Mirror & Those Indifferent Clocks
Amy in the White Coat
Four Winds
When The Curious Girl Realizes She Is Under Glass
An Attempt to Tip The Scale
A Song to Pass the Time
You Will. You?Will.You?Will.You? Will.
Old Soul (Song for the New World)
Lua
Devil Town
No One Would Riot For Less
No Lies, Just Love
Bas Jan Ader
Persona Non Grata

Rien ne me charme davantage que les regards intelligents. 

J'étais des classes dites "enrichies" au secondaire et j'avais sauté une année au primaire par en avant, ma 4e année que j'ai faite en même temps que ma 3e. C'était bizarre ce mélange de deux âges. Ça nous as tous fait maturer plus vite. Pour dé-maturer plus vite aussi, une fois adulte. ;) Les regards intelligents étaient partout en classe. Majoritairement composée de féminin. 
Je vous ai fait ma liste de lecture de la formation du Nebraska Bright Eyes, liste de lecture qui est majoritairement, depuis le début, principalement Conor Oberst. D'origine irlandaise. Pas surprenant que ça me parle tant. La liste de lecture est de 2h48, je la pousserai vers le 3h00 pile par souci de chiffre rond. Elle est complétée jusqu'à maintenant de deux morceaux de Death Cab For Cutie et un de Neutral Milk Hotel

Que je trouve dans le même ton.
Intelligent.
Youtubez les morceaux ou trouvez-les sur Itunes ou Spotify, ils en valent le "deep dive" selon moi. Humblement.                                                                                                                                                              Sur Spotify ma liste de lecture porte le titre d'un passage lyrique de Connor et se nomme Fighting Sanity in the Land of The Dying.   Ce que certains d'entre nous faisons tous depuis longtemps.

Les regards intelligents nous manquent de nos jours.