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"De nos jours" ; quand le cinéma d'Hong Sang-soo nous ennuie

Par Filou49 @blog_bazart
lundi 24 juillet

Auteur de 32 films en 27 ans, réalisateur sud-coréen bien connu des festivals internationaux, Hong Sang-soo revient cette fois-ci avec De nos jours sur les écrans depuis mercredi dernier  qui ne nous a pas vraiment séduit, hélas....

De gauche à droite, Gi Ju-bong (le poète), Kim Seung-yun (une jeune venue le filmer) et Ha Seong-guk (un admirateur).

Sang Soo Hong est réputé pour être un cinéaste qui tourne beaucoup( trop?), tant et si bien que si on n'est pas un spécialiste de son cinéma on a tendance à confondre tous ses films qui sortent parfois  en France à quelques semaines d'intervalle .

La presse dite intellectuelle a toujours énormément aimé le cinéma de Sang Soo Hong, s'emballant sans réserve pour cette radioscopie des sentiments souvent clinique qu'on a souvent rapproché d'Eric Rohmer, à cause de son penchant assumé pour le marivaudage léger

denos

Que dire de  De nos jours.?.. Un film  sur la transmission de talent ou de passion mais d un ennui  total et avec des personnages inconsistants...

Et surtout de très longs dialogues en plans fixes. 

Un peu du sous Rohmer verbeux mais dans une culture incompréhensible pour nous. Le cinéaste s'est chargé scénario, de la réalisation, de la musique, de la photographie, du montage, de la production, il aurait peut etre fallu qu'il délègue et que le fait de ne plus réunir d’équipe technique autour de lui ne semble pas une décision des plus sages.  Un personnage caresse un gros chat pendant 10 minutes, un autre mange des pâtes au piment en s'extasiant devant une caméra. Le film fait 1h24 mais nous aura semblé trois plus long que Les herbes sèches ...

 

Affiche du film


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